Quand en 1995, à la veille de l'élection présidentielle, le candidat Jacques Chirac avait construit un étrange programme, écrit pour moitié par l'hétérodoxe Philippe Séguin, flanqué d'un conseiller encore inconnu, Henri Guaino, et pour l'autre moitié par le très libéral Alain Madelin, et qu'il avait ensuite battu la campagne, appelant un jour à réduire la fracture sociale, le lendemain à réduire les déficits publics, il s'était attiré à juste titre les moqueries des humoristes. Sur un registre dont on se souvient : imprévisible Jacques Chirac! Il était devenu le fils spirituel de Margaret Thatcher et de Georges Marchais.
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