« Comment en sommes-nous arrivés là ? » répètent en chœur depuis quelques jours les commentateurs politiques, anciens responsables de haut rang, éditorialistes et autres visiteurs du soir d’un président désormais bien seul.
« Il y a une guerre des classes, et c’est ma classe, celle des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner » déclarait en 2005 Warren Buffet, un des hommes les plus riches du monde. Pourtant, y compris à gauche, de nombreuses voix refusent d'assumer l’idée de lutte des classes. Nous devons assumer cet antagonisme profond, cette lutte à mort entre deux parties de la société. Et nous devons, impérativement, transformer les colères et les espoirs populaires en débouchés politiques.
La « guerre contre la drogue » est aussi vieille que la drogue elle-même. Élément de communication plus que réelle politique de santé publique, je vous propose ici un tour d’horizon des arguments prohibitionnistes et quelques éléments de réponse.
Ce texte a été écrit quelques jours après mes dix-huit ans, le 18 octobre 2020, quelques jours après l’annonce du re-confinement.
Aujourd’hui, à la veille de mes vingt ans, la situation n’ayant pas changé, il me paraissait important de le republier.
Des usines des Balkans aux mines d’or africaines, des villes syriennes bombardées aux forêts brésiliennes dévastées, le constat est simple : le capitalisme tue. L’économie de marché néolibérale produit des morts en masse.