Ainsi de l'homme incarcérable qui est reçu par Macron, puis qui se prépare mentalement à son entrée en prison, puis qui médiatise son arrivée à la Santé, puis qui se voit affublé de deux agents de sécurité, puis qui reçoit la visite de Darmanin, puis qui sort de prison, puis qui crie son innocence, pareillement à un Dreyfus moderne...
Certes, il s'agit du premier président de la Vième République à être condamné à de la prison ferme.
Mais ce n'est pas pour autant qu'il soit sain de porter autant d'attention aux différentes étapes de son statut de condamné, en attente d'un procès en appel, sauf à contribuer indirectement à la crédibilisation d'une potentielle erreur judiciaire.