Les dés sont jetés, rien ne va plus, et pourtant, demain sera-t-il mieux qu'hier, au vu de ce qui semble imminent. Certes une marée a toujours un coté inquiétant; mais , comme le disait mon ex-député, lui et son épouse - sénatrice -(elle l'est toujours) , ne remontaient, souvent, enfin quelquefois, pour siéger, le mercredi, jour où la télé filmait.
Comme leurs aînés, qu'ils vont, peu ou prou, imiter; au début (c'est bientôt) tous les bancs seront occupés. Puis, peu de temps après, la télé nous montrera une Assemblée clairsemée, et le nombre de bancs vides bien supérieur à ceux occupés. Et c'est ainsi que les lois seront votées , par quatre d'ici, deux, ou trois de là. L'opposition se sera trouvée un bon motif pour justifier son absence, comme tous les autres, même de la majorité, qui estimaient que leur présence n'était pas utile puisque la décision était déjà prise, par ailleurs.
Que de bancs vides n'avons-nous pas vu dans le passé. Quid de l'avenir. Dans le monde du travail, le manoeuvre, l'ouvrier, le contremaître, l'ingénieur, les employés, les journalistes, bref chacun de ce monde là sera-t-il payé s'il n'est pas devant son établi, son tour, sa planche à dessin, sa plume, son bureau. Les élus ne doivent-ils pas être rémunérés que s'ils siègent et délibèrent dans leurs assemblées, quelles qu'elles soient.
Comme disent mes petits- fils : " tu rigoles Anatole "...qu'il est doux de rêver.
Salut et Fraternité.
ALLEZ SAVOIR.