Il ne saurait y avoir d'ambiguïté; entre le pouvoir, et le devoir d'un élu; puisque le peuple l'ayant élu pour le gouverner, estime, de bonne foi, au premier chef, qu'il doit pouvoir. Évidemment, les juristes , les philosophes, ou/et, les deux, en même temps, objecteront que l'obligation politique suppose de tenir compte des droits et de l'autonomie des citoyens. Autrement dit, en respectant les principes fondamentaux de la République, indivisible, laïque, démocratique, sociale, dans le respect de sa devise, Liberté, Égalité, Fraternité, et de son drapeau, bleu, blanc, rouge.
Et c'est à partir de ce simple raisonnement, que sont élaborés, tous les règlements, sans lesquels il ne peut y avoir d'autorité.
Les citoyens sont des hommes libres, Aristote l'a proclamé, mais leur liberté - bel idéal démocratique - ne consiste pas " à faire ce qu'il veut ". Son autonomie est édictée dans les règlements.
Le devoir, par définition, serait ce à quoi on est obligé, par la morale, la loi, l'honneur, la raison, la bienséance, et bien d'autres motifs.
Ainsi l'Assemblée Nationale a le pouvoir législatif, donc de faire les lois; le Président de la République a le devoir de les promulguer, et de veiller à leur bonne exécution. Élu du Peuple, il a tous les pouvoirs, à défaut de celui de mort, celui de grâce.
Entre le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel, les différences sont les devoirs qu'ils ont, l'un et l'autre, de pouvoir dire, aussi bien la laïcité que leurs fois. Bref, entre les deux mots, il est difficile de choisir, tant ils s'opposent et s'unissent. En définitive, les devoirs de chacun, à quel que niveau qu'il soit, est de ne pas outrepasser ses pouvoirs, que souvent l'un détient de l'autre.
Pouvoir aimer est un devoir avant que de goûter le plaisir. Quel exégète peut l'expliquer.
Salut et Fraternité
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