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Billet de blog 11 mai 2023

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Le Maire la doublure de Macron

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le Maire la doublure de Macron aujourd'hui veut laver plus blanc que blanc. Notre  ministre de l'économie à  la même  jactance et l'esprit  de supériorité que son mentor surtout quand on sort de la rue d'Ulm.Il se prépare pour rattraper son donneur d'ordres afin de le dépasser pour lui succéder en 2027. Comment mieux illustrer cette course à  l'échalote quand Macron voit son bilan de réformateur plombé par la casserole de sa réforme  des retraites et affiche pour ses succès dans le social le remboursement des frais d'optique et le repas à  1 euro pour les étudiants désargentés et cela à  défaut de résultat en économie alors que Bruno Le Maire proclame sa volonté de désendetter la France en abaissant de plusieurs points le ratio de la dette sur le PIB avec un déficit public métrisé d'ici 2027.

Pour mesurer la fatuité de son discours il suffit de confronter les grandes mesures qu'il envisage aux réalités. Bien sûr il se fait le pédagogue de la justesse de la réforme des retraites avec le chiffre de 17 milliards d'euros par an pour équilibrer le système par répartition en 2030. Il n'est pas question pour lui d'augmenter les impôts mais de faire la chasse à  la fraude et à  l'évasion fiscale pratiquées par les ultras riches et les multinationales. Il est difficile d'apprécier les sommes susceptibles d'être ainsi récupérées par le fisc quand les chiffres  varient de 30 à  100 milliards d'euros par an.Pour toute réponse sur les moyens mis en jeu le ministre annonce un doublement des effectifs à Bercy. Mais là  où Bruno Le Maire reprend l'initiative c'est lorsqu'il annonce prenant le pas sur sa Première ministre sa volonté d'imposer à  tous les ministères une réduction de 5% par an de leurs budgets. Mais là où est le hiatus c'est comment comprendre une telle baisse  dans les services de santé et l'éducation nationale aujourd'hui  en péril faute d'investissements. Bruno Le Maire a réponse à  tout en déclarant qu'une partie de ces économies sera réalouée là  où les investissements seront nécessaires. S'agissant de la fracture sociale dénoncée par l'agence de notation Fitch comme un facteur de risque pour assainir la dette Bruno Le Maire se lance dans des envolées lyriques pour dire que tout concourt aujourd'hui pour que les parties prenantes syndicats en tête se rapprochent et négocient sur le travail et les salaires. Il n'a pas de mot assez durs pour les casserolades le fait de minoritaires qui ne représentent pas le monde du travail mais qui pour lui rétorquer que ces concerts sont la seule réponse audible par le locataire de l'Elysée en l'absence de son écoute des forces d'opposition à  la loi sur les retraites.

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