La loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, oeuvre de la 3ème république, a affranchi l'Etat de l'empiètement de la religion sur les lois libertaires de la République. Charles de Gaulle fossoyeur de la 4ème république avec l'avènement de la 5ème république a remis en question ce principe se voulant comme le souligne son dernier biographe Julian jackson, un historien anglais, l'inventeur d'une tradition qui tente la synthèse entre monarchie, catholicisme et république.
Mais les temps ont changé depuis l'ère gaullienne, les cathédrales se sont vidées de leurs paroissiens à l'heure des offices religieux et les églises de nos villages ont perdu leurs curés.
Face à ce défi de l'effacement de la chrétienté dans la société française, Monsieur Emmanuel Macron en digne héritier du gaullisme se devait d'ajuster sa ligne de conduite afin de synthétiser à son tour bien sûr la monarchie de la 5ème République avec non plus le catholicisme mais la laïcité et enfin la république. Au lieu de cela le voilà qu'il se rend au Vatican pour endosser la chasuble de chanoine après, nous dit-on, avoir embrassé le pape sans aller, toutefois, jusqu'à faire le signe de croix. Alors que, quelques temps au paravent, il se rendait en Vendée pour s'incliner sur la tombe de Georges Clemenceau, nous ne pouvons que regretter que notre jeune président de la République n'ai pas retenu la leçon du tigre sur la laïcité pilier fondateur de la 3ème République triomphante!