A François Fillon en quête de réformes brutales, au risque de la rupture du lien social qui lie encore les Français, rappelons la leçon, oh combien prémonitoire, de l'éditorial d'Erik Izraelewicz dans Le Monde du 5 mai 2012.
La France a-t-elle retenu la leçon de son abandon des irradiés de Béryl dans le Sahara ? Si un accident majeur survenait dans une centrale nucléaire quelle serait la démarche responsable de l'Etat pour prendre en charge les futures victimes ? Voilà une question de protection civile des français à mettre d'urgence au programme de la campagne présidentielle.
La politique au service de l'intérêt général ne se décrète pas avec les propos de prétoire auxquels s'en tiennent nos hommes politiques, héritiers de la conjoncture bonapartiste si bien analysée par le philosophe Raymond Aron . La France ne se relèvera qu'avec un projet de société consensuel, loin de la menace frontiste. La crainte du FN assure de beaux jours au prochain Bonaparte..