Albert Londres disait que le rôle de la presse est de " porter la plume dans la plaie ". Dans la vie du Parti Socialiste la " plaie " est l'"entre-soi" et le grief à l'effectivité du respect des engagements sur les cumuls des mandats et de la place de la diversité!L'actualité selon Sir @DamienFleurot de BFM TV, (d'ailleurs il n'est pas le seul dans ce cas), se plaît à accumuler des cas qui pourraient en faire douter et font vaciller la confiance de l'opinion dans le parti socialiste.Et pourtant il pourrait peut être réparer cela en étant juste journaliste !!Il est manifeste que la plume ou le micro de Damien Fleurot souffre du syndrome du journaliste non récusé.Sinon comment expliquer sa "snobinardise aiguë " à l'encontre des 1ers signataires de la motion C lors de la proclamation des résultats des votes des motions au siège du PS Vendredi 22 Mai. A mon camarade et ami Louis Mohamed Seye, oui il faut le dire, il ne daigne de lui tendre le micro pour recueillir son point de vue sur les résultats. Et je soupçonne comme DF le démontre fréquemment que sa couleur de peau ne fait pas le buzz. Le journaliste "pas récusé du tout" fait de même avec Florence Augier, car pas dans le format bobocratisé à outrance dont Damien Fleurot rafolle au Costes ou dans les hauts lieux de la médiocrité journalistique. Un principe enseigné dans toutes les écoles de journalisme : Les journalistes liés à un sujet de par leurs relations ou leurs intérêts devraient se récuser en cas de «grande proximité». Si le faible degré d’implication personnelle n’exclut pas fondamentalement le traitement du sujet, il convient pour le moins d’être transparent à l’égard du public.Or le Fleurot en a beaucoup manqué! Il a surtout fait preuve de journalisme partisan, partial, border line des règles déontologiques. Son journalisme le transforme en protagoniste.Ce principe meme qui fixe des règles sur l''labus de position professionnelle dans la poursuite d’intérêts personnels, économiques ou politiques.Un rappel simple de la règle le montre.Dans le Code sur l'indépendance des journalistes il est dit : Les journalistes défendent la liberté de l’information, du commentaire et de la critique, ainsi que l’indépendance et la dignité de la profession.Il devrait donc, en toute logique et en conformité à son obligation d'impartialité et de son rôle dans l'information équitable.Par ailleurs, il est étonnant que des médias, si prompts à inviter les ténors des motions sur leurs plateaux lors de cette campagne, ne pensent pas à inviter les représentants de la motion C pour les interviewer sur les sujets tels que la place de la diversité, les cumuls des mandats, l'entre-soi, l'exemplarité du parti et de la république....etc. etcLe lecteur constatera aussi que le temps de parole est juste bafoué et vampirisé par les starlettes à melon ou les thermomètres de l'action gouvernementale! !Cela fait longtemps qu'Albert Londres est mort et que des éditocrates imposent une rédaction consensuelle, décevante. Il y a moyen, avec la démocratie dans les partis politiques, fondamentale à la survie de la démocratie et de la République, de remobiliser l'intérêt des lecteurs et des citoyens en renouant avec la méthode de médias parlant aussi de celles et ceux qui ne sont pas dans les petits papiers. La liberté d'informer ne sert à rien quand elle se contente de reprendre ce qu'on lui dit sans soulever les questions que se pose l'opinion ou interpeler ceux que l'opinion aimerait entendre s'expliquer. ______________
Billet de blog 24 mai 2015
@DamienFleurot ou le journalisme racisant de BFM TV
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.