La loi sur la parité H/F imposent des amendes quand les partis ne respectent pas cette parité. Ceci à peu d'effets puisque certains d’entre eux sont tout sauf exemplaires (LR).
Plusieurs possibilités s'offrent au législateur pour corriger ce problème structurel et culturel. En premier lieu cet article n'aurait pas lieu d’être si la proportionnelle était appliqué aux élections législatives.
Sans aller jusqu'à une mesure qui semble trop radicale pour la plupart des gouvernements successifs depuis 20 ans, d'autres mesures pourraient permettre de résorber ces différence. La première pourrait consister à imposer l.e.a suppléant.e. Si par exemple un parti dispose de 15 elus hommes et 9 élues femmes. Il suffirait alors d'investir 3 suppléantes parmi les 15 élus. Le choix pourrait se faire par l'age, par l'ordre d'arrivé des résultats ou par tirage au sort. Ce raisonnement peut aussi s'appliquer en cas de surnombre d'élues. La parité nous protégera, nous, les hommes, un jour.
Ainsi plus rien n'inciterait les partis les plus conservateurs à tordre l'esprit de la loi.
On pourrait aller plus loin sur les pénalités en considérant comme responsable de l'abstention le parti au pouvoir. D'abord il serait essentiel d'imposer au gouvernement et aux pouvoirs publics un plan de communication et d'information sur les élections à venir. Ensuite et toujours en considérant le parti au pouvoir responsable de cette abstention en retirant un ou plusieurs député de cette majorité. Leur nombre dépendrait du taux abstention on pourrait par exemple considérer 1 député jusqu'à 20% d'abstention, puis un député par tranche de 5%. exemple 26% d'abstention = moins 3 députés. Pour le taux enregistré lors de dernières législatives cela ferait 7 députés en moins mais surtout 7 députés en plus à l'opposition.
Comment choisir les députés ? En disqualifiant les députés de la majorité élu.e.s avec le taux de participation le plus faible. Évidemment ce barème peut être revu mais le fameux discours sur "l'abstention qui nous oblige" par M Macron aurait au moins une conséquence concrète (et négative) pour son camp, alors que, comme le dit le député de la Somme, F Ruffin (LFI), le pouvoir en place à deux manières pour appliquer sa politique libérale dont personne ne veut, notamment par la résignation (l'abstention) et la violence policière lors des manifs.
Car oui le pouvoir en place se fiche de cette abstention.
MNo
cf https://www.mediapart.fr/journal/france/030722/les-macronistes-et-lr-preferent-les-amendes-la-parite
Surtout, le scrutin de dimanche l’a à nouveau traduit, le projet de Macron est en fait minoritaire dans le pays, et depuis longtemps. D’ailleurs, il a parlé de « traumatisme » pour évoquer le vote contre le traité constitutionnel pour l’Europe en 2005. Depuis lors, la classe dominante sait qu’elle doit imposer son projet dans la démocratie, mais sans le dèmos, contre le dèmos. La première méthode, c’est la force de la résignation : plus il y a d’abstention, plus ils sont contents. L’autre méthode, c’est la force de coercition : le 49-3 à l’Assemblée, les LBD dans la rue. Francois Ruffin mediapart 29/04/2022
https://www.mediapart.fr/journal/france/290422/francois-ruffin-ca-va-etre-un-quinquennat-de-tensions