Le rabbin Jésus (Yesuah) enseignait à la synagogue

Jésus était rabbin, il était donc marié; il a enseigné à la synagogue; qu'il ait voulu prendre sa femme pour disciple le rend assez sympathique... Hélas nous aurons bien du mal à deviner quoi que ce soit de la véritable histoire de Jésus, car il y a des tonnes de documents qui ont été volontairement détruits par les bâtisseurs de la nouvelle religion (fondée sur le personnage de Jésus, qui n'a rien à voir avec la personne réelle...) Jésus, Juif, a enseigné à des Juifs. Rien de ce qu'il a enseigné n'a contredit tout ce qui était écrit dans la Torah : Jésus s'est inscrit dans la lignée des rabbins, il n'y a aucun contresens à faire à ce sujet, sauf à vouloir (pour des raisons idéologiques et politiques évidentes) en faire le hérault d'une lutte contre son peuple, ce qui est totalement inadmissible. L'interprétation qui a été celle des "Gentils" (polythéistes, païens, convertis au christianisme des siècle plus tard...) l'interprétation officielle vaticanesque présente Jésus comme une espèce de victime de son propre peuple, ce qui est absurde. Il y avait des soulèvement en Judée à l'époque de Jésus, les Romains ont crucifié nombre de chefs de révolte... Qui fait de l'anti-italiénisme sous prétexte que ce sont les Romains qui ont crucifié Jésus? Qui fait de l'anti-hellénisme sous prétexte que ce sont les Grecs qui ont donné la ciguë à Socrate?... Mais extirper Jésus de son contexte (le monde juif) pour en faire un héros à soi, et jeter l'opprobre sur son peuple... C'est le contresens absolu, qui a pour résultat le génocide du peuple de Jésus... C'est hallucinant de choisir une personne dans tout un peuple (Jésus dans le peuple juif) et de choisir de l'opposer à son peuple, peuple que l'on voue pour l'éternité aux gémonies... Il faut rendre Jésus à son peuple. Etre honnête... Lire "Jésus rendu aux siens" de Salomon Malka (1999). Le pape Benoît XVI (qui est un érudit) a repris longuement dans son ouvrage intitulé "Jésus de Nazareth" le livre de Jacob Keusner intitulé lui aussi "Jésus de Nazareth"... Lire Joseph Kausner (1933), David Flusser (1980) André Chouraqui, Adin Steinsaltz, les manuscrits de la Mer Morte (que le Vatican a cachés pendant de très longues années pour ne pas les montrer au public, tellement ces manuscrits contredisent la théorie officielle vaticanesque... Mais les historiens et les chercheurs ont fini par avoir gain de cause, le Vatican a dû céder sous la pression internationale...) L'enseignement de Jésus se situe exactement dans les méandres du Talmud, dans les méandres de la Torah... Rien de ce qu'il a dit (selon les évangiles "officiels" que le Vatican a bien voulu laisser sortir, après en avoir détruit des centaines...) rien de sa parole ne contredit quoi que ce soit de ce qui est écrit dans la Torah, dans les textes religieux les plus anciens du peuple dont il fait partie... Conclusion: tous ceux qui au cours de deux millénaires se sont prétendus adorateurs du Christ et à ce titre autorisés à torturer et exterminer son peuple, tous ceux là ont commis un énorme contresens, ne voyant pas que la parole du Christ est entièrement comprise dans le contexte de la Torah et que jamais Jésus n'a échappé à la pensée religieuse de son peuple... 
Le gros pataquès que les fondamentalistes chrétiens lui ont foutu sur le dos, ça remonte aux plus anciens mythes de l'Humanité: le coup du "fils-de-dieu" né d'une vierge, pour sauver l'humanité, c'est vieux comme le monde, ce mythe! C'est dans les histoires les plus abracadabrantes du Mahabharata (l'Inde étant le plus gros fournisseur de mythes! Sigmund Freud dixit...) c'est dans toutes les religions polythéistes, Zeus est descendu maintes fois sur Terre, prenant des formes animales (taureau...) pour séduire des vierges... La négation de la mort, le mythe de la résurrection, c'est vieux comme le monde et comme l'angoisse de la mort... Mais le rabbin Yesuah en question (Jésus), en tant que Juif et que rabbin, était évidemment opposé aux mythes de ce genre, car la religion juive est totalement en opposition avec ce genre de mythes farfelus... C'est la religion de l'étude, du "livre" du questionnement, des questions ouvertes, ce n'est pas un ramassis de mythes orientaux avec des vierges engrossées par Zeus ou le Saint Esprit...
Le papyrus évoquant la "femme de Jésus" serait authentique
Ce document très controversé serait bien ancien et non un faux fabriqué récemment conclut une analyse scientifique.