Maison des Lanceurs d'Alerte
Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.
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Billet de blog 21 avr. 2022

Maison des Lanceurs d'Alerte
Créée en 2018, la Maison des Lanceurs d'Alerte défend et accompagne les lanceurs et lanceuses d'alerte dans leur démarche. Elle fait évoluer le droit et conseille les lanceurs et lanceuses d'alerte, notamment lorsqu'ils sont victimes de représailles.
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Fuite de données de santé : la CNIL sanctionne la société Dedalus

Le 15 avril 2022, la formation restreinte de la CNIL a sanctionné la société DEDALUS BIOLOGIE d’une amende de 1,5 million d’euros, notamment pour des défauts de sécurité ayant conduit à la fuite de données médicales de près de 500 000 personnes. Des failles signalées par un lanceur d'alerte licencié en 2020 après ses multiples alertes.

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Dans un communiqué publié le 21 avril 2022, la CNIL annonce avoir prononcé une amende de 1,5 millions d’euros à l’encontre de la société DEDALUS BIOLOGIE « au regard de la gravité des manquements retenus ». Ces manquements avaient été signalés, dès 2019, par un lanceur d’alerte accompagné par la Maison des Lanceurs d’Alerte. Ce dernier avait été licencié en avril 2020 à la suite de ses signalements.

Illustration 1
© CNIL

La société DEDALUS est en effet accusée d’avoir manqué à plusieurs obligations prévues par le RGPD, en particulier l’obligation d’assurer la sécurité des données personnelles. Elle est par ailleurs accusée d’avoir extrait un volume de données plus important que celui requis dans le cadre de certaines de ses prestations, notamment la migration d’un logiciel vers un autre outil demandée par deux laboratoires. Dans le cadre de cette opération, la CNIL a également constaté l’absence de chiffrement de ces données personnelles, l’absence d’effacement automatique après la migration ou l' »absence d’authentification requise depuis internet pour accéder à la zone publique du serveur » ce qui signifie que des utilisateurs extérieurs étaient susceptibles de pouvoir accéder à ces données.

La CNIL affirme que « cette absence de mesures de sécurité satisfaisantes est l’une des causes de la violation de données qui a compromis les données médico-administratives de près de 500 000 personnes ».


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