Nous sommes quelques uns, pour la plupart abonnés anciens, à avoir réagi assez furieusement à la nouvelle contre-réforme mise en place depuis 48 heures par Médiapart concernant "les déroulés de commentaires" et aboutissant à une nouvelle détérioration de la dimension participative de MediaPART.
La majorité.. de la majorité de "néo" qui constitue désormais le socle des abonnés de Mediapart a l'air de s'en foutre comme de sa première paire de baskets : on va faire comme eux... convaincu qu'on est par ailleurs que Mediapart et ce qu'il est devenu ne constitue plus pour ce pays et la gauche d'émancipation, un enjeu démocratique méritant la moindre fatigue...
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Avec la poussée inflationniste, les salariés sont sommés d’accepter un recul de leurs revenus réels pour éviter l’emballement des prix. Mais lorsque les prix étaient bas, les salariés devaient accepter la modération salariale au nom de l’emploi. Un jeu de dupes que seules les luttes pourront renverser.
Appel à la grève dans le secteur des industries électriques et gazières, le 2 juin prochain, pour réclamer des revalorisations de salaires indexées à l’inflation. Chez RTE, gestionnaire du réseau électrique français, un mouvement social dure depuis déjà depuis treize semaines.
Emmanuel Macron avait promis, pendant l’entre-deux-tours, un grand tournant écologique. Si une première ministre a été nommée pour mettre en œuvre une « planification écologique et énergétique », le nouvel organigramme fait apparaître de gros trous et quelques pedigrees étonnants.
par
Mickaël Correia,
Jade Lindgaard
et Amélie Poinssot
Employés à Rouen d’octobre 2021 à février 2022, sept travailleurs venus d’Afrique reprochent au géant du numérique d’avoir laissé une entreprise sous-traitante abuser de leur situation, les faisant travailler intensément sans les payer de ce qui leur était dû.
Nous assistons aujourd’hui, dans un silence assourdissant, à une grave crise à l’Ecole. Le nombre des candidats aux concours de l’enseignement s’est effondré : ce qui annonce à court terme une pénurie de professeurs. Cette crise des « vocations », doit nous alerter sur une crise du métier et plus largement sur une crise de l’Ecole.
« Le ministre qui fait hurler l'extrême droite », « l'anti-Blanquer », « caution de gauche »... voilà ce qu'on a pu lire ou entendre en cette journée de nomination de Pap Ndiaye au ministère de la rue de Grenelle. Beaucoup de gens de gauche qui apprécient les travaux de M. Ndiaye se demandent ce qu'il vient faire là. Tentons d'y voir plus clair en déconstruisant le discours qu'on tente de nous imposer.
La crise de recrutement enseignant atteint cette année un niveau largement plus inquiétant que les années précédentes dont les conséquences seront gravissimes pour le service public d’éducation. Elle témoigne, au-delà de ses dénis, de l’échec de la politique de Jean-Michel Blanquer.
Blanquer n'est plus ministre et est évincé du nouveau gouvernement. C'est déjà ça. Son successeur, M. Pap Ndiaye, serait un symbole d'ouverture, de méritocratie... C'est surtout la démonstration du cynisme macronien. L'école se relèvera par ses personnels, pas par ses hiérarques. Rappelons ce fait intangible : les ministres et la hiérarchie passent, les personnels restent.