Mais avant de lancer le descriptif corsé qui va suivre, un peu de dérision est nécessaire pour bien débuter l'histoire.
Ma belle-sœur qui n’appartient ni aux ZHuns ni aux Zôtres venait de me dire : « Marc, tu es Hors-Sol ! »

Et comme personne n’était capable de m’expliquer clairement le sens de cette formule, j’ai cherché dans ma bibliothèque électronique pour tomber sur ces Carnets de philo que Géraldine Mosna-Savoye avait compilés sur France Culture !
Elle expliquait que l’on ne disait plus "déconnecté" mais "hors-sol" car lorsque vous êtes hors-sol :
" […] vous vivez dans un autre monde, et a priori pas le bon, pas le vrai, pas le plus authentique. […] en dehors d’une réalité normale, celle de la vie de tous les jours ou des “vrais gens”."
Mais si fréquenter les bibliothèques depuis son plus âge, si appartenir à la CGT depuis plus de 40 ans, CGT ringarde dixit les Andouilles Picrocholines (Anciens enfumeurs gauchistes et néo-fascistes en gestation), si réfléchir à l’absurdité du monde d’hier et hélas d’aujourd’hui, c’est être horsolien, cela montre tout simplement que je n’ai rien compris ni chez les ZHuns ni chez les Zôtres !
Après ce premier écart intérieur de la dérision, corde à terre, lançons nous sur les chemins des Sains-Jacques ! Oui des Sains-Jacques !
Pour les lacunaires en histoire, les seuls Sains-Jacques respectables sont ceux qui ont fait trembler la monarchie en mai-juin 1358 !
Et sans la trahison du " bourge " Marcel qui avait mis le veau dans le pré des marchands de Paris, et la collaboration contre nature en pleine guerre de Cent ans des célèbres criminels couronnés, Charles II le navarrais et Gaston le béarnais, la Grande Jacquerie aurait façonné le Valois élargi d’une autre façon !
Bizarrement, toutes les révoltes spontanées ne sont pas racontées dans les livres d’histoire à dormir debout des scribes aux ordres des ZHuns !
Alors la pensée horsolienne comment la concevoir ? C'est Élisée Reclus qui m'en a parlé le premier :
« L'anarchie n'est point une théorie nouvelle. Le mot lui-même pris dans son acception "absence de gouvernement", de "société sans chefs", est d'origine ancienne. D'ailleurs qu'importent les mots?
Il y eut des "acrates" avant les anarchistes, et les acrates n'avaient pas encore imaginé leur nom de formation savante que d'innombrables générations s'étaient succédé.
De tout temps il y eu des hommes libres, des contempteurs de la loi, des hommes vivant sans maître de par le droit primordial de leur existence et de leur pensée.
Même aux premiers âges nous retrouvons partout des tribus composés d'hommes se gérant à leur guise, sans loi imposée, n'ayant d'autre règle de conduite que leur "vouloir et franc arbitre", pour parler avec Rabelais, et poussés même par leur désir de fonder la "foi profonde" comme les "chevaliers tant preux" et les "dames tant mignonnes" qui s'étaient réunis dans l'abbaye de Thélème.»
Poursuivons notre quête horsolienne avec Pissarro et ses Turpitudes sociales illustrées pour la cause !
J’ai volontairement enfermé le portait de Pissarro dans le camp de concentration de la pensée (montage à partir d'une photo du camp de Judes réalisée lors de la marche de Borredon en compagnie de Jordi).

Alors pourquoi Pissarro ?
Eh bien tout simplement parce que par deux fois, emmenant des groupes de randonnée des Zôtres chez les ZHuns, chaque fois que j’ai raconté l’engagement discret de Pissarro pour l’Anarchie devant la représentation de ses tableaux à Auvers sur Oise et à Louveciennes, par deux fois deux personnes qui ne me connaissaient pas bien m’ont demandé sur un ton attristé : « Tu es anarchiste Marc ? »
Eh oui, toutes les Maîtres du monde qu’ils soient rouges, blancs ou bruns ont toujours considéré l’anarchie comme une maladie incurable, une peste intellectuelle qui devait être éradiquée par n’importe quel moyen !
Après le convenu marxiste-lénino-trotsko mâtinée d’un zeste de raisonnable sartrien écrit par tant de plumes brillantes a fait le reste !
Alors l’Anarchie est-elle une banale maladie de malandrins ou d’attardés horsoliens ?
Certainement puisqu'il a fallu mobiliser de solides polices politiques pour arrêter ces ennemis démis de leurs pains qu'ils avaient conquis (confère Kropotkine) !
Tous les anarchistes de ma sphère horsolienne ont fait de la taule ! Reclus, Kropotkine, Pouget ! Pire, Ferrer et Landauer ont été assassinés.
Et les louveteaux d'Auvers et de Louveciennes ânonnaient les mêmes bêtises apprises sur les bancs de l'école de la République qui raconte dans le Roman national que Georges Clemenceau est l'immense Tigre de la Victoire alors qu'à mes yeux brouillés par un voile d'horsolisme naïf, il n'est qu'un vulgaire criminel d'état, je ne développe pas, je l'ai déjà raconté par ailleurs !
Poursuivons avec l'ex communard et ex-bagnard de Quelern, Reclus :
« La conquête du pouvoir fut presque toujours la grande préoccupation des révolutionnaires, mêmes des plus intentionnés. L'éducation reçue ne leur permettrait pas de s'imaginer une société libre fonctionnant sans gouvernement régulier, et, dès qu'ils avaient renversé des maîtres haïs, ils s'empressaient de les remplacer par d'autres maîtres, destinés selon la formule consacrée, à "faire le bonheur de leur peuple". »
Si ça ta rappelle des choses à toi le lecteur d’une ancienne gauche fondue dans un jeu de Nupes actuel où tous les coups sont permis y compris celui du berger pour aller d’échec en échec, tu marques un point même si tu as du mal à le lever (le poing) !
Alors les éclaircissements, je les ai trouvés dans les bibliothèques, les médiathèques, les librairies ou chez les bouquinistes !
Le premier arrêt de mon chemin des Sains Jacques se situa à la Médiathèque de Villepinte !
Un jour, Christelle, une des bibliothécaires me proposa de rencontrer le responsable de la section adulte car il avait les mêmes idées que moi, m’avait-elle dit !
Je dois reconnaître que le garçon était brillant dans un domaine qui je connais toujours aussi mal contrairement aux dires des ZHuns et des Zôtres, à savoir l’histoire de l’Anarchie en Espagne.
Il m'expliqua que la CNT dès juillet 1936 aurait dû prioriser la Révolution Sociale au lieu de partir dans tous les sens pour arrêter les fascistes alors que la pieuvre stalinienne avait décidé des détruire les anarchistes, car Jo l’avait déjà annoncé en décembre 1936 dans ce journal de la Vérité : « En Catalogne, l’élimination des trotskistes et des anarcho-syndicalistes est commencée ; elle sera menée avec la même énergie qu’en URSS. »
En ce temps-là, je croyais que Durruti était une simple entreprise du bâtiment de Cambo et La fleur de la passion espagnole une chanteuse d'opéra, avant que Nico m'instruise lors de nos interminables randonnées hivernales.
Et après le temps de l'ignorance, vint le temps de la découverte et aujourd'hui celui de l'étonnement et des interrogations !
A Villepinte, le bibliothécaire anarchiste XXL qui ne souriait jamais comme tous ces penseurs de la Révolution autoritaire ou sociale qui portent toute la misère politique du monde sur leur dos, m'a fait connaître Hans Magnus Enzensberger, qui vient de décéder le 24 novembre 2022.
Et rien que pour ça respect ! Mais bon, Christelle qui n'était pas anarchiste m'avait bien fait connaître Paco Ignacio Taibo II.
Je profite de ce nouvel écart intérieur pour saluer la mémoire du poète allemand avec le montage de ces livres.

Lors d'une interview donné à Nathalie Crom de Télérama à propos du général allemand Hammerstein qui avait refusé de faire allégeance à Hitler, à la question :
« Peut-on lire Hammerstein ou l'intransigeance comme une méditation sur le refus de la servitude volontaire ? »
Il avait répondu ce truc sur La Boétie qui m’avait surpris :
« Si j'aime la compagnie des auteurs des siècles passés, c'est parce que, parfois, je préfère l'anachronisme. Ne pas être totalement en phase avec le moment où on vit. C'est une migration dans le temps qui vous aide à mieux voir l'époque où vous vivez. »
Diable ! Enzensberger était lui-aussi un Hors-sol ! Un immense Hors-sol, mais qui avait bien les pieds sur terre car il savait ce que représentait le nazisme ! Salut à toi le poète-professeur allemand, je t’ai beaucoup apprécié …
Je viens d'acheter Les rêveurs de l'absolu à la formidable librairie de Salies où l'on trouve tous les écrits des Zôtres que j'aime bien !
Le second arrêt de cette respiration transcendantale sur la route du communisme partagé avec ces trois camarades survint dans cet estanquet de la capitale avec au programme un moment d'échange assez exceptionnel comme il en existe très peu dans la vie !

Roland, Tatave et Nico furent aussi tous les trois, de remarquables professeurs qui me mirent un peu de plomb dans la tête pour éviter de tourner en rond dans une sphère castratrice que je m'étais construite.
Avec un peu de rouge dilué pour rester dans le camp des Zôtres. Un grand merci à vous aussi messieurs !
Roland et Tatave abandonnés en cours de route, retrouvons Nico au coeur du tourbillon hasardeux qui va suivre.
La scène s’est déroulée non pas à la porte d’Ivry comme ici en compagnie de Bruno Loth, mais bien avec le grand bourguignon qui se trouvait à Paris alors que je déambulais à Bayonne à la recherche du livre : Les Fougères de la liberté ou Le franchissement clandestin de la frontière espagnole dans les Pyrénées-Atlantiques pendant la Seconde guerre mondiale 1939-1945.
Fantastique livre d’histoire (et de randonnées historiques à venir) qu'avait écrit Emilienne Eychenne qui fut une brillante professeure d'histoire et de géographie (elle est décédée en 2016) !

Ses livres sont essentiels pour comprendre cette période où fleurissaient ces réseaux de Résistance qui assuraient les passages des Pyrénées lors de la dictature fasciste de Pétain pour mieux servir les nazis dirigés par cet authentique perdant radical que fut Hitler !
Je clôturais ma difficile recherche en entrant dans la boutique du cinquième et dernier bouquiniste que j'avais repéré.
Et après avoir déniché En passant la Bidassoa : Le réseau Comète au Pays basque, 1941-1944 de Juan Carlos Jiménez de Aberasturi, je demandai au bouquiniste s’il possédait des livres d'Emilienne Eychenne et en particulier celui des Fougères de la Liberté.
Là, interloqué il me répondit : « C’est incroyable, il y a dix minutes, un monsieur de Paris m’a téléphoné pour me demander la même chose ! »
Après avoir réglé mon achat, j’appelai Nico !
Oui, c’était bien lui le monsieur de Paris, et ça ne pouvait être que lui !
Il cherchait à compléter sa formidable collection de l’Intelligence Permanente ! Je précise que Nico n’est ni trotskyste ni anarchiste, c’est un humaniste à charivari communiste tout simplement !
Ce livre, je l’ai trouvé par la suite à la Bibliothèque Gabriel Fauthoux à Tyrosse le jour où j’avais emmené ma mère et notre camarade CGT, Cécile Bernatets !
Chez mes parents à Tyrosse si tu n’étais pas CGT, c’est que tu étais dans l’erreur !
Non, ça c’est bien de moi, car ma mère, la Vieille Stal’, (elle détestait cette appellation dont je détenais le ©) ne se serait jamais permis ce genre de commentaire, en revanche, moi je continue de le penser !
Là, je viens de finir de regarder La Sociale de Gilles Perret (CGT lui aussi), DVD emprunté à la Médiathèque d’Orthez et à mon avis si tu ne connais pas Ambroise Croizat comme ce pitoyable ministre, c’est que tu es un pétainiste dans l’âme ou un bête ignorant de cet essentiel de la Résistance avérée !
Et lorsque tu vas te faire soigner chez le toubib, pense aux Jours Heureux, tu seras moins bête à défaut d'être guéri .
Pour les ignorants comme ce ou ces ministres, je conseille la lecture du livre de Laurent Douzou : Découvrir le programme du CNR, Paris, Les Éditions sociales, 2022, 10 euros. Et pour les "buses" toujours comme ce ministre ou pour ces fachos pétainistes de retour à l'Assemblée, je rappelle que CNR = Conseil national de la Résistance !

Pour en finir avec les Fougères de la Liberté, je le rachèterai à Jean Bernard le bouquiniste béarnais, (je lui en ai déjà parlé) car grâce à ce livre, j’avais énormément avancé dans la connaissance des Réseaux de Résistance mais aussi dans la reconnaissance des passages clandestins de la montagne basque dont certains sont aujourd’hui mis à l’honneur par de discrètes indications !
Mais ce n'était pas fini. Une semaine plus tard, je m'arrêtai devant son étal à Salies de Béarn comme j'ai pris l'habitude de le faire les jours de marché. Je furetai, et là bingo !, je tombai sur ce second livre d'Emilienne : Les Pyrénées de la Liberté, les évasions par l'Espagne, 1939-1945.
Je venais de tourner la première page pour m’enquérir du prix du livre lorsque le téléphone sonna à ce moment précis !
Et devinez qui voulait me joindre au marché de Salies de Béarn à cette heure de la journée ?
Eh oui, toujours le même, Nico ! Incroyable !
Je ne détaillerai pas ce livre car j’aurai l’occasion d’en reparler lorsque j’évoquerai en images ces traversées de la Liberté, passées et j’espère, à venir !
Mais avant d’aborder la dernière partie qui nous intéresse au plus haut point puisque elle viendra conclure 30 années de randonnées harmonistes, retrouvons Élisée Reclus à Orthez !
Quand je vous dis que l’Anarchie peut produire des pèlerinages grâce à ces mecs, ces fameux Sains-Jacques !
Mais commençons notre histoire avec Élisée avant de retrouver ses frères à Orthez.
Voici un passage très important pour montrer que l’Anarchie n’est ni une maladie infantile du communisme ni une maladie mentale, elle est avant tout une philosophie du bon sens ! J’ai toujours dit que dans un couple quel que soit le genre dont on se contrefout à part ces détraqués réactionnaires comme la Cul-Coincée fasciste qui n'aime pas les invertis de Marcel Proust, 1 = 1 !
En effet si tu ne règles pas cette équation comment imagine-t-on pouvoir passer à la strate sociale supérieure ?
Perso, c’est grâce aux leçons du géographe foyen anar que j’ai résolu la question :
« Ce n'est donc pas sans raison que le nom d'"anarchistes" qui, après tout, n'a qu'une signification négative, reste celui par lequel nous sommes universellement désignés.
On pourrait nous dire "libertaires", ainsi que plusieurs d'entre nous se qualifient volontiers, ou bien "harmonistes" à cause de l'accord libre des vouloirs qui, d'après nous, constituera la société future; mais ces appellations ne nous différencient pas assez des socialistes.
C'est bien la lutte contre tout pouvoir officiel qui nous distingue essentiellement; chaque individualité nous paraît être le centre de l'univers, et chacune a les mêmes droits à son développement intégral, sans intervention d'un pouvoir qui la dirige, la morigène ou la châtie. »
Et avant de conclure ces reclusiennes-pays guidées par des farandoles de la raison, je suis retourné à la Médiathèque d’Orthez.
Je commençais mes recherches dans la salle réservée aux Bandes Dessinées lorsque je suis tombé sur l’exposition de 20 Portraits-objets qui racontaient l’histoire d’Orthez.
Ces œuvres avaient été conçues par les Secondes du Lycée Molière suivant un cursus " Photographie ".
Magique ! Je n’ai pas fait de photos pour respecter les œuvres exposées mais j’essaierai plus tard de trouver une compilation de leurs talents associés.
Je notais que trois tableaux consacrés aux Reclus (Élisée et Élie) avec le A d'Anarchie étaient mis en valeur ! Étonnant !
Non seulement ces jeunes savaient que les deux Reclus étaient anarchistes mais ils connaissaient l’Anarchie pour l'avoir conceptualisé en œuvre artistique ! Je me suis dit qu’Orthez dispensait un étrange parfum de liberté car sur les 20 tableaux exposés, trois étaient consacrés aux idées des Reclus !
Je rappelle car je l'ai déjà écrit, je n'ai découvert Élisée Reclus que très tard. Plus exactement dans une librairie fabuleuse d’Arreau le lendemain d’une randonnée monstrueuse dans le cirque de Barroude (encore un passage de la Liberté salopé par les nazis et leurs marionnettes pétainistes) en compagnie de mon Maître en randonnée pyrénéenne, mon beau-père Peio !
Et c’est ainsi que je me suis à marcher à l’Harmonisme reclusien avec les historiques du Trinquet de Saint Brice.

Et la Randonnée Reclusienne achève ainsi son histoire avec ces trois parcours mythiques des chemins des Sains-Jacques que j’ai eu la chance d’effectuer deux ou trois fois !
Le premier accompagne la révolte des premiers Sains-Jacques de Saint Leu d’Essérent jusqu’à la trahison de Charles II de Navarre (dit le Mauvais en France) du côté de Mello dans l’Oise, forfaiture habituelle de ces criminels royaux ou d'état qu'accompagna le massacre de Meaux du 9 juin 1358, diligenté par Gaston Fébus et le captal de Buch, Jean de Grailly.
Ne demandez pas à Jean des Meldes de vous raconter la révolte historique, il n'a rien retenu car il n'a rien écouté, ça ne l'intéressait pas. Il préférait papoter avec Mikel lors d'un "décollage" matinal" en face des ruines d'un château pris par les Jacques !
Le second chemin des Sains-Jacques étudie la Charte d’Amiens au départ du cirque d’Amiens jusqu’à l’école de la rue Rigollot, le long de la Somme avec au retour la découverte du quartier Saint-Leu.
Enfin la dernière dans mon imaginaire épouse les contours de la boucle des 3 parcs autour de Montreuil (oui, oui dans le Neuf-trois !).
On trouve cet itinéraire sur le site de la ville :
https://www.montreuil.fr/fileadmin/user_upload/12_Environnement/02_Nature_en_ville/boucletroisparcs2018.pdf
ou sur le site de la Fédération de randonnée pédestre
https://www.randopedestre93.fr/randonner/36-randos-fiches/
La dernière fois que je l’ai effectuée en compagnie de Mikel, j’avais ajouté la découverte de la boulangerie anarchiste (hélas fermée ce jour-là). Mais il ne faut pas oublier d’aller occuper son esprit à l’intérieur de la formidable librairie Folies d’Encre située 9 avenue de la Résistance toujours à Montreuil.

Ainsi s’achèvent ces formidables et inoubliables randonnées harmonistes d’essence reclusienne. Mais je n’oublie pas non plus mon historique personnel que j'ai converti en "randonnée et photographie" !
J’expliquais l’autre jour que :
- mes parents m’avaient appris la randonnée (Tyrosse, le Marais d’Orx; les Barthes de l’Adour pour ne citer que les essentiels de la découverte)
- les Francas, la randonnée, la photographie et les Pyrénées
- Peio et Maurice (aujourd’hui décédé), la montagne basque.
Je ne pouvais conclure ce chapitre d’une vie d’harmoniste bien remplie sans saluer Jean-Mi car nous avons beaucoup marché ensemble.
De plus, il m’a beaucoup appris en Histoire car c’est une pointure dans ce domaine même s’il s’en défend (il y a beaucoup de billets du blog qui lui sont consacrés comme ceux où il m'a fait découvrir le camp d'extermination nazi du Struthof -Natzweiler, le Pacifisme en France et cerise sur le gâteau, l'Anarchie dans son pays d'origine la Franche-Comté et de cœur l'Italie !).

Mes Reclusiennes achevées, place aux Géopoétiques. Nous ferons ainsi connaissance avec ce formidable poète Kenneth White (encore merci Max Demau pour cet inestimable cadeau) en Béarn.
En effet, je me suis rendu compte, il y a à peine deux mois de cela que le blog Mediapart proposait un formidable outil avec ces Portfolios à construire en complément des billets du blog.
Je m'y suis lancé en pensant que le choc des photos était plus probant que le poids des mots de ces billets à rallonge (oui, je sais Jean Mi, je l'ai déjà faite mais n'oublie pas que je suis une vieille breugue XXL !).
Des photos, presque que des photos en cliquant sur ce lien :
https://blogs.mediapart.fr/marc-etxeberria-lanz/blog/portfolios
Mais de temps à autre lorsque la géopoétique me délivre une piste balisée par la Résistance, je reviens à mon interrogation :
"L'Anarchie est-elle Hors-sol ? "
Certainement pour les ZHuns, ces destructeurs de vie, et hélas dans l'air du temps lorsque les Zôtres s'alignent sur les postions outrancières des ZHuns !Fin !