Il était une fois, la mondialisation de l'économie. Ce système est né d'une croyance en ce que le commerce dé-régulé est la solution à tous les problèmes. Cette mondialisation a permis aux sociétés privées des pays riches de faire produire ailleurs ce que les populations consommaient. Par conséquent, au bout de quelques années , la plupart des usines et des emplois de production disparurent dans ces pays.
Oui, il y a 3 catégories de cons de journalistes : ce sont soit des amis pas trop cons car ils ont compris où se trouve leur intérêt, soit des cons dont on se moque, soit des cons aux méthodes fascistes dont on souhaite se débarrasser.
Le problème du pouvoir est qu'il rend (plus ou moins) fou. Et ça, l'Histoire nous apprend qu'on y peut pas grand-chose. C'est pourquoi on a inventé des contre-pouvoirs destinés à le contenir, le limiter. Sarkozy, a une stratégie tout à fait claire de mettre en difficulté ou museler ces contre-pouvoirs (on en a des preuves tous les jours dans l'actualité*). Ce qui est grave pour moi, ça n'est pas qu'il ait cette soif d'un pouvoir sans limites, c'est qu'on le laisse faire, notamment les parlementaires.
Bon j'insiste encore sur la Constitution mais cela va vous permettre de découvrir peut-être ce blog (déjà très connu à vrai dire) d'une qualité incomparable.
Art. 20. - Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l'administration et de la force armée. Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50. Art. 21. - Le Premier Ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense Nationale. Il assure l'exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l'article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires. Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.Art. 24. - Le Parlement vote la loi. Il contrôle l'action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques.
Selon Nadine Morano, le remaniement en perspective doit permettre "une respiration démocratique". C'est vrai, il faut sortir de temps en temps la démocratie de la culotte à Sarkozy, la montrer à tout le monde afin que chacun puisse encore y croire un peu, lui faire prendre l'air et la lumière comme un vieille relique. Par contre, la remettre vite à sa place afin qu'il puisse continuer à s'assoir dessus.