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Beit lahia today (image open source )
Vendredi 29 décembre [En direct] Des frappes israéliennes sur le centre et le sud de la bande de Gaza (rfi)
Alors que l'armée israélienne poursuit ses frappes dans le sud de la bande de Gaza ce vendredi 29 décembre, l'Unrwa annonce que l'armée israélienne a tiré sur l'un de ses convois. L'agence de l'ONU précise qu'aucun membre de l'équipe n'a été blessé, mais rappelle que « les travailleurs humanitaires ne devraient jamais être une cible ». Dans un message sur X, le directeur des affaires de l'Unrwa, Thomas White, annonce qu'un convoi humanitaire a été touché par un tir israélien. « Les travailleurs humanitaires ne devraient jamais être une cible », explique-t-il.
■ Multiplication des frappes israéliennes dans la nuit de jeudi à vendredi dans la bande de Gaza, notamment dans le sud, à Rafah et Khan Younès Rafah tour Doha-image Bellingcat
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■ Une délégation du Hamas est attendue au Caire ce vendredi 29 décembre pour discuter d'un éventuel plan de cessez-le-feu prévoyant aussi la libération d'otages.
Le génocide perpétré par Israel à Gaza se poursuit pour le 84e jour consécutif, laissant de nombreuses victimes civiles
Gaza, le 29 décembre 2023, WAFA- Dans le cadre d'une agression continue depuis la terre, l'air et la mer, les forces d'occupation israéliennes persistent dans leurs bombardements aveugles sur divers pans de la bande de Gaza assiégée pour la 84ème journée consécutive, faisant des dizaines de victimes innocentes, principalement des enfants et des femmes, au cours des dernières heures.Ce matin, des dizaines de Palestiniens ont été tués et blessés alors que les forces d'occupation ont repris leurs bombardements sur plusieurs zones du centre et du sud de Gaza, selon des sources médicales.
Les sources ont confirmé que 20 civils ont été brutalement massacrés en raison
des frappes aériennes et des tirs d'artillerie visant les maisons du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Par ailleurs, de nombreuses personnes restent portées disparues, coincées sous les décombres des bâtiments touchés par les bombardements israéliens.
Les avions de guerre, l’artillerie et les navires de guerre israéliens ont également ciblé des résidences, des mosquées et des zones peuplées du centre et du sud de Gaza. Les pertes s'étendent à la famille Al-Amouri dans la région de Fakhari, à l'est de Khan Younis, avec 11 morts et de nombreux blessés résultant des frappes aériennes israéliennes.
Les régions orientales de Khan Younis ont été confrontées à des frappes aériennes et à des bombardements continus de la part des avions de guerre et de l'artillerie israéliens.
À Rafah, au sud, des dizaines de personnes ont été massacrées et blessées lorsque les troupes israéliennes ont pris pour cible la maison de la famille Diab, dans le camp de réfugiés de Shaboura. Cela faisait suite à une précédente frappe aérienne israélienne qui avait coûté la vie à au moins 20 civils à Rafah.
Au centre de la bande de Gaza, les avions militaires israéliens ont mené une série de frappes aériennes sur le camp de Maghazi, entraînant le meurtre de 14 civils lors du bombardement d'au moins deux maisons, ainsi que le bombardement de la mosquée Zaafran dans le camp.
Des hélicoptères israéliens ont également tiré à la mitrailleuse sur les maisons de civils dans la zone centrale de la bande de Gaza.
Des sources médicales ont rapporté l'arrivée d'un mort et de plusieurs blessés à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa en raison des attaques israéliennes contre le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de Gaza.
Dans l'intervalle, un drone israélien a visé une maison près de la mosquée Al-Shuhada dans le camp de réfugiés de Nuseirat, coïncidant avec le tir de mitrailleuses lourdes de la marine israélienne le long de la côte du camp, dans le centre de Gaza.
Selon un bilan préliminaire, l'agression israélienne en cours contre Gaza depuis le 7 octobre a fait plus de 21 000 victimes, environ 55 000 blessés et des milliers de personnes sont toujours portées disparues, la majorité étant des enfants et des femmes.
Dans le but de s’en emparer, des colons israéliens prennent d’assaut une source d’eau à Naplouse
Naplouse, le 29 décembre 2023, WAFA- Des colonisateurs israéliens ont pris d'assaut ce vendredi la source d'eau du village de Qaryout, au sud de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Bashar Qaryouti, militant local, a déclaré à WAFA que les colons ont pris d'assaut la source sous la protection des soldats d'occupation israéliens et ont pratiqué des rituels talmudiques sur place.
Chaque semaine, les colons prennent d'assaut la source d'eau, sous une forte escorte des soldats israéliens, qui tirent des balles et des grenades lacrymogènes et toxiques sur les citoyens qui se précipitent dans la zone pour repousser la tentative des colons de s’emparer de la source.
Ce n’est pas la première tentative de ce type de la part des colons de s’emparer du source d’eau.
Les colons, sous la protection de l'armée, prennent souvent d'assaut les sources de Cisjordanie pour éventuellement s'en emparer et contrôler les ressources en eau palestiniennes.
Le village de Qaryout a été témoin d’attaques répétées de l’armée israélienne et des colons ciblant les résidents locaux et leurs propriétés.
La violence des colons israéliens a connu une nette augmentation depuis le début de l’agression israélienne totale contre la bande de Gaza. Les groupes de surveillance affirment que le gouvernement israélien profite de l’attention médiatique accordée à la situation à Gaza pour laisser ses milices de colons mener à bien leur programme colonial en Cisjordanie occupée.
H.A(agenceWAFA Palestine)
3 janvier
"Ils m'appellent la traître" : de jeunes Israéliens refusent de s'engager dans l'armée, quitte à aller en prison
Le conflit entre le Hamas et Israël va bientôt entrer dans son quatrième mois. Si l'État hébreu peut compter sur ses centaines de milliers de réservistes, certains jeunes sont opposés à cette guerre et ne veulent pas intégrer les rangs de l'armée.
C’est le cas de Sofia Orr, l'une des figures d'un mouvement anti-militaire qui revendique aujourd'hui plusieurs dizaines de membres actifs. "Je refuse de prendre part à une politique de violence, d'apartheid et d'oppression que l'armée impose aux Palestiniens, justifie-t-elle. Et je crois qu'il n'y a pas de solution militaire à un problème politique. Je veux faire partie de la solution et pas du problème. On doit faire la paix, il n'y a pas d'autre option".
Sofia fait partie de ces jeunes, de plus en plus nombreux mais toujours très minoritaires, à exprimer publiquement leur refus de prendre les armes.
"La plupart des personnes dans ce pays ont cet esprit militaire qui fait qu'elles soutiennent l'armée quoi qu'il arrive. Et cela inclut bien sûr certains de mes proches".
"Parfois, ils m'appellent 'la traître' ou 'la juive pleine de haine.' Et c'est vraiment difficile. Tu peux avoir une exemption, le faire calmement et ne pas être humilié publiquement pour ça. Mais ce n'est pas une option pour moi. Je sens que je dois en parler publiquement et essayer d'avoir le plus d'impact possible", explique la jeune femme.
Sofia est soutenue par ses parents mais depuis les attaques terroristes du Hamas du 7 octobre, elle a le sentiment que son discours est encore moins audible dans la société. "Des gens qui se considéraient de gauche tombent dans la déshumanisation des Palestiniens, en disant qu'il n'y a pas d'innocents à Gaza", constate-t-elle.
La semaine dernière, son ami Tal Mitnick a lui aussi boycotté son service militaire obligatoire. Dans une vidéo à l'entrée de la base militaire de Tel HaShomer, il crie son refus. Il a été condamné jeudi 28 décembre à une première peine d'un mois de détention. Il pourrait en faire quatre au total.