D’abord,
D’abord, il y a eu Benjamin, celui qui partageait entre deux réunions ministérielles des vidéos explicites avec sa conquête supposée d’un jour, tel un adolescent en pleine poussée d’hormones.
Et puis, il y a Marlène alias Marie, celle qui est profondément attachée aux libertés publiques, surtout aux plans à trois, et qui prodiguait dans une vie antérieure ses conseils aux « filles biens » - celles qui « n’avalent pas » - pour « transformer [leur] mec en Brad Pitt en 30 jours ».
Et puis, il y a Gérald, celui qui veut « parler aux tripes des Français » et qui, pendant sa « vie de jeune homme », échangeait une promesse d'intervention dans un dossier administratif contre des faveurs localisées un peu plus bas dans son anatomie.
Et puis, et puis, il y a Emmanuel, celui qui nous fait part de la désynchronisation de ses bijoux de famille dans un état de surexcitation que d’aucuns pourraient attribuer aux effets secondaires d’une substance partagée lors d’une soirée avec son ami de l’Institut Montaigne.
Ces gens-là prétendent marcher dans les pas de Clemenceau et de de Gaulle. Ce sont en réalité les dignes héritiers de Félix Faure et les émules de Silvio Berlusconi.
Mais,
Faut vous dire, Monsieur
Que chez ces gens-là
On s’en balek, Monsieur

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