Sans doute parce que ça flatte nos pulsions les plus animales, notre cerveau reptilien. Mais surtout, ça permet d’éviter de parler de l’essentiel. Et pour moi l’essentiel, (mais apparemment un détail pour les droites) c’est l’avenir des générations futures, soit l’avenir de la planète, que je résume par cette question à laquelle peu répondent : « Le capitalisme est-il capable de mettre fin au capitalocène ? »
Comme la réponse est dans la question, je comprends que les frénétiques de l’accumulation de l’argent, les talibans du toujours plus, les grands prêtres de l’ultra-libéralisme et leurs valets et complices, c’est à dire un peu nous tous, se cachent derrière leur petit doigt et préfèrent parler de Zorglub.
Même dans des journaux respectables avec des journalistes qui font leur métier, le nombre d’articles sur le Zigomar l’emportent sur ceux de la droite virilement zemmourante, ce qui permet de reléguer en énième position le meeting de la FI où il s’est dit des choses autrement plus importantes.
Pendant que le Zozo parlait aux tripes, l’orateur de la FI parlait à la raison. L’un divisait les masses pour que rien ne change, l’autre unissait les gens pour que tout change.
Ou presque.
D’où cette question que nous devons nous poser, pourquoi les médias dans leur ensemble accumulent-ils les articles, même en le dénonçant et en le critiquant, sur le Zorro d’une France d’Avant-Guerre ? Savent-ils qu’involontairement, pour certains, ils deviennent les complices de l’énergumène ?
Pourquoi ne sentent-ils pas qu’il y a une lassitude et un écœurement qui s’est emparé des citoyens qui ne croient plus aux promesses électorales, à ce cirque médiatique, à ces sondages bidons.
N’est-ce pas du devoir de la presse de ré-enchanter le devoir de citoyen, la démocratie, en obligeant les partis et ceux qui les dirigent à plus d’esprit républicain.
Or, la République Française possède une devise inscrite à tous les frontons de nos mairies qui constitue le fondement sur lequel bâtir notre vie politique.
Tout candidat qui par ses paroles et ses actions s’en éloigne est indigne de sa fonction d’élu de la République.
A côté des dangers environnementaux qui menacent le satellite, il y a aussi les dangers de guerre qui s’ajoutent à des pandémies à répétition.
Certes, le Sars-Cov-2 et ses mutations ont bien mis en valeur l’égoïsme stupide des pays riches qui se vaccinent à tout va avec des résultats variables. Mais dans une pandémie mondiale, et un système économique mondialisé si le problème n’est pas traité mondialement, il risque de nous empoisonner pendant des décennies.
La course aux armements, les bruits de bottes, les menaces et les mensonges, les mépris et les humiliations enrichissent les pays producteurs d’armes létales et de système de surveillance électronique jusqu’à militariser l’espace.
C’est quand même autrement plus important que la légende du « grand remplacement » !
Car pour peu que les USA défient la Chine ou la Russie comme elle le fait depuis des années et, volontairement ou pas, un incident militaire est toujours possible, ce sera alors « le grand embrasement », autrement plus mortel que l’arrivée de migrants espérant trouver un peu de compassion et quelques miettes du gâteau des riches pour vivre. Car leur situation est le résultat des actes commis par les pays occidentaux qui conduisent des jeunes à choisir, contraints et forcés, à migrer ou mourir.
Enfin, allons-nous continuer, nous autres français, laisser le néo-libéralisme ambiant détruire nos services publics : hôpitaux, éducation nationale, justice, distribution de l’électricité et de l’eau et j’en oublie ?
Voilà un « grand remplacement » du collectif au profit du privé avec les conséquences que l’on sait sur l’augmentation du coût de la vie, sur une santé à deux vitesses, et une éducation réduite au minimum. Ce qui n’intéresse nullement les doutes puisque cela constitue leur fond de commerce, dans la mesure où elles sont les marionnettes du capitalisme.
Mais c’est tellement plus Zamusant de zemmouriser les esprits en en faisant un grand méchant loup rival de l’ex -louve dont on croit qu’elle a limé ses crocs, alors que les deux sont complémentaires.
Pourquoi le milliardaire ultra-catho, dépense-t-il son argent en faisant monter la mayonnaise ? Qu’attend-il en retour ? Est-ce que les chômeurs, les sans-abris, les précaires, les jeunes verront leur sort s’améliorer ?
Pour que s’épanouisse un arbre, il lui faut, à la fois des racines, (savoir d’où l’on vient) et une ramure avec des feuilles renouvelées et des branches nouvelles afin de construire son futur.
Auquel s’ajoute l’apport d’autres plantes avec lesquelles il communique, le tout en harmonie.
Cela s’enseigne et s’apprend à condition de maîtriser ses pulsions de mort, ses haines, ses rejets, ses peurs et utiliser sa raison.
Même si ce vœu semble fou, au royaume des fous le plus fou est parfois un sage.
Trions et mettons en avant ce qui est le plus important ! De grâce !