Ukraine ? Vous avez dit Ukraine ? Certes !
Mais au Yémen, ce n’est pas mal non plus. En Ethiopie, c’est la grande rigolade et en Syrie, il y a des milliers de terriens dans des camps. Car, le « joli temps » des camps est revenu.
L’ONU se réunit à propos de l’avenir des palestiniens.
Depuis 1947, Israël, tous gouvernements confondus, s’est torchée systématiquement et impunément avec les « recommandations de l’ONU ». Pourquoi changer ? D’autant qu’avec le gouvernements de voyous et de fous, les palestiniens ne se font plus aucune illusion depuis belle lurette. Colonies à tout va ! La partie de Go va continuer et la Cisjordanie disparaître. Quant aux terriens arabes palestiniens, même sort que les amérindiens d’Amérique du Nord, selon la formule de Custer, « un bon palestinien est un palestinien mort ».
Bien entendu, nous allons protester. On va agiter l’index en disant : « Ce n’est pas bien ce que vous faites-là ! » et on va passer à autre chose.
La croissance, par exemple ! Cette sainte croissance inscrite au fer dans la sauce blanche dans les cervelles de nos « dirigeants ». Ou le droit des femmes et ceux des LGBT+, très à la mode. Comme ça, on oublie qu’un enfant meurt toutes les cinq secondes sur « l’orange bleue » de Paul Eluard.
L’Histoire est sans fin. Du moins tant qu’il y a des humains pour la faire. Elle est constituée de ruptures et de continuité. Mais si la folie des hommes constitue bien une continuité, la mondialisation effective de l’économie et des informations constitue bien une rupture avec les époques précédentes.
Saint Louis avait envoyé trois émissaires en Chine : leur aller et retour, trois ans. M. Xi a un pet de travers, le monde le sait dans les secondes qui suivent. Aussi, nous devons nous adapter à cette réalité, que cela nous plaise ou non.
Il faut être proche de la sénilité pour ne pas nous rendre compte que les gens que nous croisons dans les rues des villes viennent des différentes régions de la planète.
Oui ! Il y a métissage des êtres humains puisqu’ils sont sexuellement compatibles. Oui ! Il y a métissage des cultures et même, depuis toujours.
C’est pourquoi les pétochards abjectes qui embrennent leurs chausses avec leur théorie du « grand remplacement » sont à vomir. D’où que nous venions, et qui que nous soyons, nous sommes tous des terriens et il n’y a pas de planète de rechange.
Enfin ! Gloïre et honte à ces racistes qui se prétendent supérieurs parce qu’ils sont red necks, mal bronzés, imbus de leur bêtise et prétendument blancs, sachant que le blanc n'est pas une couleur.
La supériorité de l’Homme Blanc : patriarcat (même si ce n’est pas une exclusivité de couleur), esclavage, guerres coloniales, exploitation absurde des ressources de la planète, pollution des océans, épuisement des minerais, soit des soutes du satellite, deux guerres mondiales dont une atomique et début d’une IIIe Guerre mondiale en cours, hypocrisie généralisée, croyance en une croissance infinie dans un monde fini, et même pollution de l’espace immédiat avec des millards de débris de satellites qui commencent à se taper les uns aux autres, enfin, guerres soutenues et entretenues par le complexe militaro-industriel un peu partout sur la planète.
Bien sûr ! On pourrait m’opposer les prix Nobel, les avancées dans nos connaissances scientifiques, dans la médecine, dans la composition de l’Univers, dans le bien-être dont jouit une partie des populations des pays riches… Certes, certes ! Mais, parmi toutes ces têtes pensantes, il ne faudrait pas oublier qu’un certain nombre sont de couleur.
Je souhaite que les masses prennent conscience des dangers qui les guettent à commencer par ces théories néo-fascistes qui banalisent la haine et surfent sur des peurs irrationnelles, le tout véhiculé chez nous, par un milliardaire qui phagocyte l'information, la presse et l'édition sans que l'Etat ne réagisse. Très belle complicité de la finance et de la politique, de Bolloré et de Macron.
Je dénonce vivement la complicité hypocrite des pouvoirs politiques qui laissent s’épanouir de telles idées nauséeuses parce que ça les arrange au moment des élections, où les peuples circonvenus sont appelés à voter pour ceux qui vont les exploiter. Car, cette exploitation de la majorité par une élite ploutocratique constitue bien une triste continuité de l’Histoire.
C’est le moment où jamais de trouver des moyens de remettre en question cet ordre infâme.
Je fais confiance aux nouvelles générations pour qu’elles innovent.
Déjà, un peu partout, le travail est remis en question. Les bullshit-jobs sont dénoncés. Des fraternités s’épanouissent. Des luttes se poursuivent. La colère gronde.
Qui eut crû que le PCC aurait dû reculer devant les masses en colère contre la politique zéro-covid ? Qui aurait crû que la jeunesse iranienne s’élèverait contre une théocratie d’un autre âge ? Qui peut croire que les russes vont rester coi derrière ce nouveau tsar qui n’est qu’un chef mafieux comme bien de ses collègues chefs d’Etat ?
Les dictatures meurent, tout comme les civilisations. Or, nous assistons bien à un bouleversement de l’Histoire.
Son accélération nous perturbe et l’on perd nos vieux repères.
A preuve, les institutions politiques et syndicales sont complètement dépassées ou presque.
Ne demeure que l’adoration perpétuelle du Saint Fric.
Pour combien de temps ?