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par Mehdi Thomas ALLAL, fonctionnaire territorial,
enseignant en droit constitutionnel à Paris Nanterre et Paris Saclay, membre du club du 21ème siècle,.
Responsable du pôle « vivre ensemble » du think tank Le Jour d’Après (JDA)
& Hamid SAÏDJI, réalisateur et scénariste.
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Nous sommes gênés par toutes les manœuvres de nombreux responsables et dirigeants de notre pays, qui font de Salman Rushdie un paratonnerre et un otage de la lutte contre le terrorisme. Oui, il est nécessaire de combattre l’islamisme radical, mais nos armes sont les dessins, les mots, les journaux, les idées, les livres, et non les armes, l’interdit, l’étouffement de la liberté d’expression ...
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Nous sommes un collectif de jeunes encartés ou non encartés dans un parti politique, mais nous ne sommes pas opposés aux partis, qui ont essayé d’améliorer tant bien que mal notre quotidien. Notre texte va surement paraître brut, mais c’est notre état d’esprit du moment... (texte collectif)
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Nous n’attendons pas l’homme ou la femme providentiel.le. La Constitution et le fonctionnement de nos institutions imposent de s’aligner derrière celui ou celle qui défendra le mieux nos valeurs. Et nous attendons de cette personne qu’elle soit humaniste et capable de rassembler autour d’elle pour construire ce monde d’après... (texte collectif)
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La revigoration de nos institutions passera par des sacrifices. Mais ces sacrifices doivent venir des politiques et des piliers institutionnels, non de la population qui ne fait que subir des années de politiques publiques désastreuses...
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Après le temps des grandes déclarations, voici venu le temps de l’action concrète que le gouvernement doit mettre en œuvre face à cet afflux, sans précédent, des demandeurs d’asile afghans, suite à la prise du pouvoir par les Talibans...
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Gagner le cœur de la clientèle la plus fidèle, plutôt qu’attendre de longs mois de procédures. Frapper au porte-monnaie, au portefeuille, là où ça fait mal. Et ce n’est pas trahir le combat des organisations défenseures des droits humains, c’est tout simplement faire justice à Habib et aux autres, à tous ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre et de se faire entendre... (texte collectif)
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La question qui se pose aujourd’hui est celle de l’acculturation : ces jeunes, qui sont entrés « par effraction » : que vont-ils devenir ? Est-ce qu’on va les accepter et les reconnaitre à égale valeur de ceux qui sont rentrées par la voie classique ? C’est-à-dire, qu’on peut être recruté par un concours Talents et, toute sa vie, en souffrir...
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De la réfutation des horreurs de l'histoire, il faut passer à la normalisation de nos discours et de nos comportements pour enfin se réconcilier entre progressistes et conservateurs. La crainte du populisme ne doit pas nous conduire à occulter les déchirures et les blessures historiques, sinon à lui tracer le sillon en l'absence de débat démocratique.
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Point besoin de révolution violente, juste une modification de notre Constitution, comme il en a été proposé maintes fois par les pouvoirs publics. En revanche, il y a aujourd’hui urgence à prendre en compte le caractère métissé de notre peuplement. Les théories réactionnaires du grand remplacement font tant de mal sur l’opinion qu’elles imposent d’être combattues sur le plan juridique et légal.