Voici une modeste contribution à la défense bien nécessaire des pauvres terroristes binationaux nés français définitivement condamnés pour actes de terrorisme.
J'ai émis, naguère, l'opinion qu'il allait falloir défendre les musulmans et les socialistes. Cette prise de position ne m'a pas valu que des compliments. La prudence devrait me conduire à rester terré dans mon trou campagnard, mais je n'écoute que mon courage, car la défense de l'opprimé passe avant mon confort.
J'ai d'autre part déjà indiqué que, pour ma part, je préférerais, et de beaucoup, qu'il leur soit infligé, ou à leurs restes déchiquetés, une peine d'indignité nationale (ou « républicaine »). Cela dit on peut tout craindre d'un pouvoir obstiné... Il faut donc se préparer au pire.
Sur le fond : la nationalité française est trop précieuse pour qu'on puisse envisager le cœur léger d'en dépouiller quiconque (et quand je dis quiconque, je pèse mes mots).
Il faudrait déjà revenir sur la déchéance de nationalité des terroristes naturalisés, qui est aujourd'hui possible.
Pour les « imbéciles heureux qui sont nés quelque part » et Français pour cette raison si ce quelque part est notre belle Patrie,, les uninationaux sont déjà à l'abri, crainte de faire des apatrides.
Mais les binationaux nés Français sont menacés d'une chose horrible : la douleur morale d'une déchéance de la nationalité française. Pas ça! Pas en notre nom ! Priver un terroriste de la nationalité française, c'est l'écorcher vif !
Hélas, il est à craindre que l'exécutif n'entende pas raison , et mène jusqu'au bout son triste et sombre projet.
Il faut donc envisager de venir en aide aux malheureux ainsi menacés du pire supplice.
Il faut que le Club se constitue en comité de soutien aux TBDC (terroristes binationaux définitivement condamnés). Et il faut trouver des parades.
Je propose par exemple que soit instaurée une procédure préalable de renonciation à l'autre nationalité, devant notaire, pour les binationaux qui envisageraient de commettre, en toute innocence, des actes terroristes. Ils auraient ainsi le cœur plus léger lors de la préparation et de la commission des actes que leur conscience leur dicte.
S'il vous vient d'autres idées , vous pouvez les indiquer en commentaires.