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Billet de blog 12 janvier 2015

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- Lettre aux Hommes' , -Age du 7 Janvier 2015 -

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 - Lettre aux Hommes' , -Age du 7 Janvier 2015 -

 • L'Effet Domino sur les bourreaux ordinaires •

" C.O. - L ' A.I.R ´ ...

Collective.

Cet effet .. 

Là. 

Fait. 

L'(es) (m)'effet(S) ´ 

Domine(nt) -

- frères de l(')armes.

[vers ´ces] " lucidité "

-de ferraille, 

Par à-coups. Culpabilisés, puis rappelés.

Réveillés pour faits de guerre.

Banalisés sous rêve’olutions.

Cet effet lucide,

-fer, des bourreaux ordinaires.

Où toutes nos libertés gagnées au prix-assassine, 

resteront marquées de leurs ombres et rouilleront comme toutes ces autres si con-

-vaincues jadis. 

De réponses barbelées, 

si tentantes. Faciles-Invisibles.

Si vite oublié, les maux innocentés,

infligés au nom d’une justice réactive.

parasitée. Parfois sanglante.

Et ces morales de normes. Passées, 

présent où il ne faudrait pas non plus oublier que ce peuple qui défile maintenant, fût en partie celui-là même qui marcha il y a quelques mois, contre les Libertés d’Amour.

pour tous.

et qui continu, indi’visuel

en ce slogan # JE suis ! , un prétexte.

Même si bien heureusement encore pour se réunir.

Reflet paradoxal d’un monde vis-à-vis duquel il est pourtant si facile de se perdre aujourd’hui. 

Restons optimismes.

Car beaucoup marchent aussi aujourd'hui, pour de plus humbles raisons...

Alors le Rire, est peut-être EFFECTIVEMENT une forme plus douce d’autodérision humaine. Force de décompression et de questionnements. Le J’accuse de construction. L’outil du dire. Qui peux s’engager. Contre. 

Mais il peut être aussi le moyen le plus sûr de rallier. Tout comme la peur. 

Et peux donc aussi être utilisé hors des Fables où Dessins. 

N’oublions pas non plus tous ces « je me moque gentiment » devenus propagandes au travers de quelques générations seulement.

Je me demande alors si un dieu capable d’humour infini, face aux caricatures grasses et stigmatisantes, n’est déjà-t-il pas un dieu TROP sûr de lui. Installé. 

Une toute-puissance sur les Hommes qui poussent à questionner, 

toutes formes d’extrêmes…

L’un de ces idoles en tout cas, a bien plus été fracturé parfois que les protagonistes fous parlant en son nom. Il faut réaliser alors, que les satyres ont puent blesser bien plus qu’un symbole repris par des fanatiques. 

Mais rire ainsi d’un prophète choisi par certains et non de certains hommes, c’était aussi se moquer de la Foi de tout un peuple.

Innocent. Nous sommes partout.

et il s’agit avant tout de rester humble quelles que soient nos croyances.

Et de ne pas confondre humour, foi, liberté, religion ou politique. Ce dont d'ailleurs, je ne parlerais pas ici.

Je ne dis pas qu’il faille se taire ou ne pas faire résistance face aux actes de violences. 

Non !

Ils sont tous condamnables. Et mérite d’être poursuivis. 

Je rappelle simplement que le sang, qu’il soit d’encre ou non, appelle le sang. 

Et sans ne plus pouvoir rire de tout, certaines précautions sont à prendre face à la barbarie.

A ne pas sous-estimer ou se tromper de débats.

Se sentir intouchable n’a jamais rendu plus juste une idée. 

Et les provocations surenchères, fière de ses moqueries,

humiliantes ou meurtrières, appelle plus généralement à détruire notre temps-compté-

-à rebours. Vers un futur-régression.

Pour Tous…

Les armes ne sont pas faites que de ferraille. 

Nous le savons bien aujourd’hui. 

Le mal n’est pas forcément là où on ‘ latent ’.

Ainsi le pouvoir des mots et même des stylos bien aiguisés, peuvent à présent plus que dénoncer mais frapper aussi monstrueusement parfois que des lames sur civiles-collatéraux. 

Et si le crayon tache moins, cela ne changera pourtant rien à nos morts ou à leurs familles.

Il faudrait peut-être alors enfin se dire que, quel que soit l’outil, tout cela est la même chose. 

Faire des comparaisons de formes, de tons, de pertes ou bien quantifier les litres de sang versés, ne serait que banaliser ou minimiser certains de nos propres actes.

Pour un certain côté – un certain point de vu – une seule vérité retenue par l’Histoire.

Veillons surtout à nos propres fureurs en ces temps de douleurs. 

Avant de s’ép(e)ndre en confrontations. 

Au fond je pense que nous sommes tous responsables.

Et déjà tachés de leur sang. 

Temps surtout triste. 

Demandons-nous alors plus globalement, comment et pourquoi maintenant ?

Depuis quand réellement la haine s’est installée au sein de nos propres foyers ? …

Je ne prétends pas détenir les réponses. 

Je n’ai pas de prétention. 

Pas mieux que n’importe qui.

Pas pire. Je suis banal, ordinaire. 

Comme tout le monde. Je ne sais rien.

Je rejette aussi cet attentat, et pleure également ces victimes dont la Liberté de vivre leur a été enlevée.

Mais je ne parlerais pas de liberté d’expression,

Car il ne s’agit pas de celle-ci.

Pas de celle qui sait tout dire en y mettant les mots. 

Capable de dénoncer sans alimenter. 

Pas de celle qui rencontre, échange et écoute. Respecte. 

Tout en étant capable de dire stop. 

Pas celle qui détruite, est capable de se reconstruire sans dire un seul mot…

Non, je ne parlerais donc pas de cette hypocrisie-là.

Pas de ce qui est présent mais de cette absence d’expression humanisée.

Reprise TROP souvent au travers de mauvaises affiches-patchwork dès qu’il s’agit de traverser une frontière.

Je ne ferais alors pas de ce massacre mon étendard, de balles ou de maux patriotiques et je ne crois pas non plus aux bannières « nous n’avons pas peur ». 

Car j’ai peur un peu plus chaque jour.

De la haine qu’il y a en chacun de nous. Imprévisible. 

De nos projections fortement dirigées vers l’Autre, afin de rendre notre bourreau intérieur plus SUPPORTABLE.

Quelles que soient les excuses dont certains se servent pour se justifier d’une telle barbarie, ou en réponse à de tels évènements ne devrait même plus rentrer en ligne de compte.

La pieuvre est déjà si bien écrite. 

Il faudrait probablement isoler ces drames, au rang d’œuvre de folie humaine condamnable.

Et uniquement. De la folie isolée, même si terrible et en de nombreuses personnes. 

Isoler alors non pour mieux régner, mais se distinguer des engrenages dangereux.

Influençables. Les pentes glissantes aux effets papillons.

Des folies à contrer donc ensemble. Plus que diviser.

Au nom d’aucun dieu, religion, géographie, or ou parti.

A contenir en chacun de nous, pour protéger sans aucune appartenance.

Contre aucun peuple,

mais POUR quelque chose. 

Appartenant au Monde, et non plus qu’à nous-Individus.

Mon crayon d’Aujourd’hui. Mon pamphlet. 

Se veut de ne pas naitre une arme. 

-mais un message de Paix.

Libre de choix. 

Et sans naïveté. Malgré ce brin d’Utopie. Simplement celui de rester Candide en ces temps difficiles.

# JE SUIS aussi parce que je p(a)nse à ma modeste façon.

Et si les corps meurent, les Esprits restent et pensent…

-ce qu’ils veulent.

Aussi nombreux que nous soyons, cela a forcément un prix. 

Mais j’aime autant que la Liberté soit encore celle-ci.

Celle de penser. Celle des Idées qui restent et se propagent.

Même s’il ne m’appartient pas non plus de trouver cela juste, face à tout ce que dont l’homme est parfois capable.

Une bonne manifestation d’Amour !

Voilà ce qui leur aurait peut-être fallu, à tous nos qu’amis’kases,

perdus de l’autre côté.

Le choc effet-surprise. Retour inattendu. 

Mirage, Mirage.

Je voudrais voir une marche « nous sommes », sans qu’elle nous efface en tant que personne.

Un silence sans colère, et de la peine pour ceux qui porteront ces fautes.

Mais non, je ne tendrais pas l’autre joue.

Ou ne me retirerais.

Je ne frapperais pas non plus, ni ne casserais.

Je ne me tairais pas. 

Je resterais pour avouer à leurs yeux, 

« # Je suis comme toi. Nous ne sommes qu’ Un. Comment puis-je nous aider à revenir ? »…

Mais en effet, il appartient à chacun d’entre nous de reconnaitre ou non sa peur. 

Tachons humblement de ne pas confondre son absence avec du courage.

Car ce serait perdre la raison tout autant que de s’en aveugler.

La distinction est que je n’ai pas peur de # TOI.

- Autre.

J’ai peur de Nous.

- Tous.

De cette part en chacun qui ne devrait jamais se réveiller et sur laquelle nous devrions tous veiller. 

Et je ne puis même comprendre entièrement, ou m’excuser de toutes nos inventions de Fourmis, parce qu’au fond –

- # JE NE SUIS RIEN.

en ce 11 Janvier 2015…

- Moebius - "

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