Toutes sortes d’êtres réunis ici, sûrement un des seuls endroits des villes et campagnes où classes sociales, us et coutume, ethnie, se dissolvent momentanément. Un homme sans âge, le cou tanné par une existence de banc en banc, avait le regard rivé sur une page de journal. Lit-il ou simplement un geste pour se fondre parmi les autres ?
Grâce à la grève de Radio France, aucune info faisant déborder le café matinal. Rien que de la musique. Presque l’impression d’être sur FIP. Cette grande antenne radiophonique que la direction semble vouloir mettre à la porte de la Maison Ronde. La voix des contrôleurs de gestion n’adoucit pas les mœurs. Problème de fric à résoudre ? On ne peut pas jouer avec les deniers publics. Et le jeu très coûteux de la bonne image du capitaine?
Hier, j’ai reçu un mail de colère avec une liste en pièce jointe. Pas un problème très important au regard de tout ce qui se passe. Les drames de la planète et en France sous un ciel de plus en plus sombre. Pleurnicher pour quelques festivals annulés. Quelle indécence ! Beaucoup d’autres sujets plus vitaux en ce moment. Encore un truc de bobos culturo-centrés. Des soucis de privilégiés.
Animateur et économe en 1985 d’une colonie de vacances du 93, je devais gérer une centaine de couverts par jour. Ma première expérience dans ce domaine. Un véritable casse-tête pour, à l’époque, un adepte de la pizza-bière. Evidemment, les repas sans porc pour les juifs et les musulmans ne m’ont pas facilité la tâche. Le comble pour un irréductible athée.