Dans le prolongement du débat nauséabond sur " l’identité nationale ", Wauquiez, soutenu par une droite tout aussi putride, voudrait imposer une loi interdisant le port du voile dans l’espace public, au nom de la lutte contre l’« entrisme ». Cette mesure viserait d’abord les adolescentes, comme si la police pouvait distinguer d’un simple coup d’œil une jeune fille de 17 ans d’une femme de 18 ans. Une fois encore, il s’agit de faire monter la pression en instrumentalisant un bout de tissu. L’intelligence commanderait plutôt de s’interroger sur ce qu’on appelle réellement « entrisme », et d’aller chercher là où il se manifeste. Mais, l'important n'est pas de " diriger " avec tact, intelligence, et discernement mais de taper sur de vieilles casseroles pour faire du bruit. Dans la série les grotesques dangereux, vous avez un un brelan d'as.
Encore une fois, c’est toute la population musulmane qui se retrouve livrée à l’échafaud des groupes néonazis façon Génération identitaire, Némésis, et autres mouvances dégueulasses. Une telle règle ne peut qu’accentuer la stigmatisation des jeunes femmes et nourrir les extrémismes de tous bords. Si l’objectif était réellement d’émanciper les femmes, il faudrait commencer par leur offrir des moyens concrets de se libérer des dominations, plutôt que de brandir le voile intégral comme symbole unique.
Pendant ce temps, Wauquiez et ses alliés, qui profitent largement de l’argent public pour festoyer dans des châteaux avec les puissants, se gardent bien de proposer des lois capables d’améliorer la vie de toutes les femmes. Rachida Dati n’est pas en reste : elle parle d’entrisme en montant une comédie grotesque, déguisée en éboueur derrière un camion pour dénoncer la saleté de la capitale. Pour ma part, je préfère encore des poubelles mal vidées à ses robes à 40 000 euros, ses magouilles avec Renault, ses bijoux non déclarés.
Et que dire des caisses prétendument vides, quand des sénateurs commandent des fauteuils à plus de 46 000 euros, ou quand des députés de Reconquête déclarent dans leurs comptes de campagne la location d’une chambre à Saint-Tropez à 2 500 euros la nuit. Alors, où se trouve l’ignoble ?
Trois mots encore pour toutes cette " Smala " de cloportes puants: mépris, mépris, mépris.
Ps : chez moi aussi les poubelles n'étaient plus ramassées qu'une fois par semaine mais, parce que le coût était devenu insupportable, et que renvoyer cette charge à la base, aurait encore accentuer la grande paupérisation qui frappe les plus faibles et les bas salaires.
Fèz le 1 décembre 2025.
Karim, Mustapha