Tout comme les propos des titulaires : les nouveaux d'abord, pour la photo, les anciens ensuite, débonnaires et pleins d'une alacrité dont on ne leur a pas trouvé trace au cours de l'exercice précédent. Dans le discours, la thématique "on vise le titre ou le maintien" est la norme. Un pur régal régalien d'expression novatrice à la régalade !
Mais pas de procès d'intention. En légitimité professionnelle parfois, et certes pas sur le vécu individuel et familial des élus. A ce titre, la "suspicion" entretenue par certains sur celui de Mme Borne est au mieux d'une bêtise avérée. Et ressemble trop fortement à la levée de boucliers d'extrême-droite contre la nomination de M. Ndiaye... Au demeurant, une véritable audace eût consisté à l'adouber ministre de l'Intérieur !
Ce qui devient franchement agaçant par contre, c'est la notion de parité homme-femme-homme revenant tel un mantra depuis le fond des âges du 21ème siècle. Ce chemin-là aurait pu être parcouru en moins de huit décennies, dans un pays normalement civilisé... Et bien entendu, les médias font dans un bel ensemble leurs épinards sauvages de ces chiffres anecdotiques.
Ils ont donc compté quatorze-quatorze.
Ben oui mais (car il y a un ben oui)... dans une parité femme-homme-femme bien comprise, la première et la troisième devraient égaler la compétence du second. Or, si on ne peut douter de celle de MM. Lemaire, Darmanin, Lecornu, Riester et consorts (oui, qu'on les sorte !) puisqu'ils sont de droite, quid du sexe fort ?
Et c'est là que votre serviteur consterné avoue son ignorance. Au point de se demander pourquoi il en fait un billet. Il sait qui sont MM. Abad et Guerini, dont les incontestables mérites valaient bien un portefeuille, mais pas Mmes Bénin et Rome, simples secrétaire du patron ou déléguée impersonnelle.
N'en doutons pas, ces dernières de la classe feront du bon boulot... comme toute femme de gauche raisonnablement inconnue.
n.b. il peut y avoir quelques résidus hum... oristiques dans la composition de ce produit. Ceci est dû à sa méthode de fabrication à la va-comme-je-te-pousse-dans-les-orties