
Les faits, strictement : l’assemblée générale du SNE s’est, du fait de la crise sanitaire, déroulée par Zoom. Un lien permettant de consulter l’intégralité de la vidéo de cette AG a surgi, rendu public sur les réseaux. On y découvre les stratégies à déployer — notamment en ce qui concerne l’élection de représentants syndicaux des artistes auteurs, sujet essentiel pour ces derniers. Pourtant sollicité après son AG, le SNE avait opposé un refus de répondre aux demandes.
Aujourd’hui, ce Syndicat se fend d’une allégation dont la gravité — « procédé illégal » ! – porte tout à la fois atteinte à l’honneur et la considération. Mesure-t-il la calomnie du tweet qui éclabousse ses adhérents ?
Ignore-t-il délibérément que la liberté d’information découle du droit fondamental à la liberté d’expression, reconnu à l’article 10 de la Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentales, et l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne