Comme j’aime
Tes « Je t ‘aime »
Qui traînent
Dans tous tes mots
Dans tous tes gestes
Me laissant loin
De cette haine
Que transpire
Tout leur être
Où la violence
Se fait chaînes
Dans leurs mots
Dans leurs gestes
Comme une espérance
Sous les fouets cinglants
De leurs lâchetés
A ce que nous sommes
En somme
Où elle est la pire des violences
Pour cette démocratie
Qu’ils haïssent avec arrogance
Brisant sans vergogne
Ce miroir gigogne
Où seuls ils ne peuvent se refléter
Nous laissant toujours et à profit
Dans de perpétuelles guerres
Qui ne sont guère
Que des « Guerres de religions »
Drôle de phrase, comme un affront
A ce qu’elles sont.
Nous plongeant à tout jamais
Dans les abysses de l’oublie
Pour avoir amasser
Des trésors de guerres
Qui de toutes les façons
Ils ne partagent guère.
Nous laissant à leurs intolérances
Où pour eux
Elles ne seront jamais
Un état d’âme
Encor moins un état personnel.
Où même si elle est abolie
Par nos lois démocratiques
Elle n’est certainement pas encore
Dans leurs esprits ecchymoses
Où la violence en overdose
Fait taire les mots
Où la violence en tout état de cause
Fait de la Liberté qu’un vulgaire privilège
Laissant l’égalité n’être qu’une offense
A notre sacré et saint opportunisme
Faisant de la fraternité une obligeance
Pour mieux s’enchaîner
Où d’abus de pouvoir
En abus de pouvoir
Leurs violences ne font que nous égarer
Sur ces sentiers boueux
Aux parfums acres
De poudres et de sang
Où leurs rengaines
Juste hautaines
Persifflent encore et toujours
Emplissant nos oreilles
D'immondes chants de guerre
Où sonnent leurs "Marche ou Crève"
Rythmant nos pas
Hantant nos rêves
Pour une inintéressante
Vie sans trêve.
