Ben justement, ça se discute: pourquoi certains semblables sont aussi différents qu'ils en deviennent haïssables? C'est en eux? Peu vraisemblable. Donc c'est en dehors d'eux. Un imbécile dont je préfère taire le nom a dit, «Comprendre c'est déjà excuser». Non. Mais si on ne cherche pas à comprendre on ne peut expliquer. Au fond, c'est le cœur de son propos: il ne souhaite pas qu'on puisse expliquer. Par exemple, expliquer comment une société peut créer les conditions qui font d'un semblable un différent, d'un humain un anti-humain. Peut-être parce qu'il connaît la réponse. Peut-être parce qu'il se place lui-même hors de l'humanité, et qu'il ne souhaite en aucun cas qu'on puisse l'expliquer, donc le comprendre. Parce qu'il ne souhaite pas qu'on puisse dire: il est des choses qu'on peut excuser, mais qu'on ne peut pardonner.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
Désir de « rediabolisation » à gauche, volonté de « respecter le vote des Français » à droite… La rentrée parlementaire inédite place les forces politiques face à la délicate question de l’attitude à adopter face à l’extrême droite.
par
Pauline Graulle,
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.
La scène politique française actuelle est née d’un monde colonial, avec lequel elle n’en a pas terminé, rappelle l’autrice d’un ouvrage important sur 1962, année de l’indépendance de l’Algérie. Un livre qui tombe à pic, à l’heure des réécritures fallacieuses de l’histoire.
L’inflation galopante rappelle que le monde compte de plus en plus de travailleurs pauvres dans la fonction publique. Les Etats ont pourtant les moyens de financer des services publics de qualité : il faut faire contribuer les plus riches et les multinationales.
Il est difficile d’exonérer le patronat de ces secteurs de l’inflation galopante. C’est pourquoi les mesures de blocage des prix sont nécessaires pour ralentir l’inflation et défendre le pouvoir d’achat des travailleurs. Par Sylvain Billot, statisticien économiste, diplômé de l’Ensae qui forme les administrateurs de l’Insee.
« L’inflation est un masque : elle donne l’illusion de l’aisance, elle gomme les erreurs, elle n’enrichit que les spéculateurs, elle est prime à l’insouciance, potion à court terme et poison à long terme, victoire de la cigale sur la fourmi », J-Y Naudet, 2010.