De haute culture, elle l'était ! À tout point de vu ! Lorsque nous parlons de culture, nous ne devons pas séparer ce mot de l'art pur s’agissant, à l’origine, de l’art populaire ; il est toujours bon de le rappeler ! Cette ville, qui fut éminemment bourgeoise, soit, prospéra en réalité dans la "dépendance " totale des arts et des savoir-faire populaires. L'économie de la région provençale, englobant les villes de Montpellier, Arles, Avignon, Marseille, Toulon, Cannes, Nice, chacune issue des civilisations les plus reculées, a connu cette même évolution; disons une même élévation ! Aix en Provence, parmi tant d’autres, est l’exemple même d’une supercherie culturelle bâtie à grande échelle ! La bourgeoisie actuelle, issue elle-même d'une aristocratie recomposée, a voulu faire sienne cette capacité créatrice en s’emparant du « concept » grâce à l’argent ! rejetant tous ceux qui depuis des siècles l’avaient initié, c’est à dire les peuples !
Aix, comme d’autres villes classées à « haute teneur culturelle », est en réalité une citée vide de toute créativité, confondant ce qui lui reste d’un passé prolifique et un présent absent de toutes imaginations ! La nostalgie des anciens ne fait pas bon ménage avec les convictions élitistes de la plupart des Aixois actuels. Mes parents, mes grands-parents, leurs ancêtres, ont tenu et fait commerce dans cette ville ! Artisans industrieux, créateurs, artistes, agriculteurs, modestes tâcherons en manufactures et coopératives artisanales ! Tous, comme biens d’autres, ont contribué réellement à faire de cette ville ce qu’elle est devenue, mais non de ce qu’il en reste ! Aix est une ville peuplée d'inconnus qui s'ignorent !