Les étudiants chiliens à Paris et les différents associations des exilés, encore dans cette ville après 37 ans, ont manifesté hier leur soutien au combat des étudiants au Chili.
Au Chili c'était hier, 12 d'août, qui finissais le délai accordé, par la Confédération des Etudiants (CONFECH), du Collège des professeurs, Coordinadora Nacional de Estudiantes secundarios (CONES), et les Assistants de l’éducation, au gouvernement pour réponde à ses propositions formulées le 27 juillet ( BASES PARA UN ACUERDO SOCIAL POR LA EDUCACIÓN CHILENA ).
Piñera a déclaré le 10 août qu'il ne présenterait pas d'autres propositions et il a reinvité les étudiants à dialoguer sur sa proposition de 21 mesures.
Les étudiants et professeurs avaient refusé le 4 août ces 21 propositions du gouvernement, formulées le 1° août en réponse à celles des étudiants. Les propositions du gouvernements avaient été refusés par la CONFECH (universités historiques, d'avant le néolibéralisme pinochetiste) le 5 août, parce qu'elles étaient trop vaseuses. Ne s'engageant pas vraiment et surtout n’acceptant pas le principe non négociable de gratuité de l'enseignement secondaire et supérieur, puisque le Chili, premier producteur du cuivre du monde, a les moyens de donner une éducation gratuite et de qualité à la jeunesse chilienne.
La Confech a réfusé de continuer à dialoguer, même avec les deux chambres parlementaires, et appelle à un nouveau défilé pour le 18 août ainsi qu'à participer à la grève général appelée par Central Unica de Trabajadores (CUT) les 24 et 25 août prochain.
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