Quand un ingénieur de Centrale dénonce l'incohérence des formations
- 7 janv. 2021
- Par Patrick Cahez
- Blog : L'Europe sociale des droits de l'Homme
Des ingénieurs s'interrogent sur la pertinence de leurs formations face aux défis actuels. Ils refusent d'être des brutes diplômées, des idiots utiles du profit.
Jamais entendu parler de Clément Choisne jusqu'à ce jour.
Ceux qui voient un peu plus loin que le bout de leur nez ou le fond de leur portefeuille méritent d'être plus connus que les capitalistes qui bousillent la planète avec la bénédiction des libéraux aux pouvoir. Il n'y a pas de liberté d'entreprendre absolue ni de droit de propriété capable de faire échec à la dignité humaine.
Prolonger :
Mobilisation internationale des étudiants à un changement des programmes pour une prise en compte efficace des enjeux sociaux et environnementaux
Manifeste étudiant pour un réveil écologique
Manifeste - Accueil - Pour un réveil écologique
" La bêtise s'améliore " de Belinda Cannone
Nous avons tous constaté que bien des gens dont nous respectons l’intelligence s’en servent… bêtement. Camus ne disait-il pas qu’il y a deux sortes d’intelligences, l’intelligence intelligente et l’intelligence bête ? Cette dernière produit une pensée uniformisée dont nous voyons les traces partout. Mais il n’est pas si facile de décrire ce phénomène de conformisme dans sa version actuelle.
Il ne s’agit donc pas dans cet essai d’incriminer une nouvelle fois la sottise dans sa large existence mais l’opinion des gens éclairés, ceux qui, ayant le temps et les moyens de s’informer et de se cultiver, sont pourtant victimes du préjugé et du lieu commun, qu’ils contribuent à distiller dans l’opinion contemporaine. Paresse, réduction, relativisme, recours à des idées intelligentes mais périmées… : il faut comprendre les mécanismes de cette butée de l’esprit qui fait qu’une pensée sophistiquée et en apparence libre s’applique parfois mécaniquement.
" Psychologie de la connerie en politique " Sous la direction de Jean-François Marmion
L’échiquier politique : ses fous, ses rois, ses pions.
Nous aimons la politique autant que nous détestons ceux qui l’incarnent. Ils ne nous semblent jamais à la hauteur de nos espérances et des circonstances. Humains, trop humains… ou trop peu, parfois. Mais à trop noircir le trait, c’est la démocratie que l’on rature. Et les torts sont partagés. Car après tout, quel est le pire : gouverner ou voter comme des cons ? Ce livre collectif ne se veut ni un bêtisier ni une énième entreprise de dénigrement systématique de la politique, mais un ensemble de réflexions sur la responsabilité des gouvernants, des électeurs et des médias dans les crises de confiance à l'égard du pouvoir qui jalonnent notre histoire et culminent à notre époque.
Inventivité sociale et logique du partage - Elinor Ostrom ou la réinvention des biens communs
Première femme à obtenir un Prix Nobel d’économie (en 2009) pour ses développements sur la théorie des communs (1), Elinor Ostrom est décédée ce mardi 12 juin, à l’âge de 78 ans. Chercheuse politique infatigable et pédagogue ayant à cœur de transmettre aux jeunes générations ses observations et analyses, elle avait, malgré sa maladie, continué son cycle de conférences et la rencontre avec les jeunes chercheurs du domaine des communs au Mexique et en Inde. Récemment encore, elle exprimait son sentiment d’urgence à propos de la conférence Rio+20 qui se déroule actuellement (2). Une conférence durant laquelle le terme de « communs » devient un point de ralliement, jusqu’à figurer dans le titre du « Sommet des Peuples pour la justice sociale et environnementale en défense des biens communs ».
par Hervé Le Crosnier, 15 juin 2012
Les sociétés coopératives ouvrières de production (Scop) ont des principes de fonctionnement démocratiques donnant aux salariés le pouvoir de nommer leurs dirigeants et d'exercer collectivement un contrôle de leur activité professionnelle. Propriétaires de l'entreprise, ils en partagent les gains équitablement.
Définition de la " Responsabilité sociale de l'entreprise " (RSE) depuis 2011 Commission européenne Nations-Unies : maîtrise de l'impact de l'activité de l'entreprise sur l'environnement, les populations, les travailleurs. Cette définition fait qu'il s'agit dorénavant d'une responsabilité systémique de l'entreprise en respectant un plancher social et environnemental - responsabilité économique et financière (donc lutte contre la fraude et l'évasion fiscale) - et que l'activité développée réponde à un besoin social de façon soutenable.
Devoir de vigilance des entreprises
La théorie du Donut : une nouvelle économie est possible
Kate Raworth, économiste qui se consacre aux défis sociaux et environnementaux du 21e siècle, est l’auteur de « La Théorie du Donut, l’économie de demain en 7 principes », paru dans sa version française aux éditions Plon, en novembre 2018. Cette image a pris forme sous son crayon lors de ses 11 années de travail dans les équipes d’Oxfam Grande-Bretagne. Son objectif : repenser l’économie, pour parvenir à répondre aux besoins humains de base et la préservation de l’environnement.
Eloi Laurent: «Sortir de la croissance, c’est revenir à la réalité»
Dans un entretien à Mediapart, l’économiste Éloi Laurent, auteur de Sortir de la croissance, explique en quoi la dépendance au PIB nuit au bien-être humain. Pour en sortir, il propose de changer de priorités et d’indicateurs.
Manuel de la grande transition : former pour transformer
Collectif FORTES, Cécile Renouard, Rémi Beau, Christophe Goupil et Christian Koenig
Les Liens qui libèrent, 2020
Manifeste du Muséum. Face aux limites.
Coédition Reliefs / Muséum national d’Histoire naturelle, 2020
Le Club est l'espace de libre expression des abonnés de Mediapart. Ses contenus n'engagent pas la rédaction.
L’auteur·e a choisi de fermer cet article aux commentaires.