Au procès «Ulysse», les zones d’ombre de la cyber-infiltration subsistent
- 8 févr. 2021
- Par Patrick Cahez
- Blog : L'Europe sociale des droits de l'Homme
La Parquet n'est pas dans son rôle à soutenir une accusation floue. Il méprise l'obligation de légalité dont la conformité s'apprécie en considération de l'ordre public procédural interne mais également international.
Ce procès montre la contradiction, voire l'incompatibilité, à reconnaître un statut d'indépendance aux procureurs puisqu'ils acceptent de se compromettre à une telle procédure au mépris de leur obligation d'impartialité, qu'ils ne respectent pas.
C'est insensé. C'est contraire aux obligations professionnelles des magistrats.
Comment imagine-t-on pouvoir sérieusement donner l'indépendance à des magistrats qui se signalent par leur capacité à prendre manifestement un parti-pris au mépris du droit à un procès équitable ?
Le ministère public n'est pas là pour valider les actes de la police pour les contrôler.
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