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Lien 25 mai 2023

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Grippe aviaire, repenser la production avec les fermiers

Une voie de résolution des répétitions d'épizooties passe par une révision de la production avec les éleveurs de volailles, un accompagnement de ceux-ci et la révision du modèle économique ; revenir à une production raisonnable, moins de concentration élevée des animaux, moins de transports d'animaux qui favorisent la contagion du virus, moins de spécialisations des étapes.

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https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-territoriaux/la-grippe-aviaire-s-implante-dans-le-sud-ouest-2708151

Produire à échelle humaine, dans le respect de la vie animale et de l'environnement, pour manger sainement et supprimer le gaspillage.

" Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, dont 13 % sont d’origine animale (viande, lait, oeufs). Or l’impact environnemental des produits animaux est considérable : ils représentent pas moins de 82 % du bilan des émissions de gaz à effet de serre des pertes et gaspillages alimentaires. « Les produits animaux cumulent les impacts liés à l’élevage et à la production de leur alimentation”, rappelle l’Ademe dans son étude réalisée en 2016. L’organisme souligne que leur gaspillage intervient principalement au stade de la consommation… donc quand la viande est déjà dans notre assiette. " (source)

Prolonger :

Des millions d'animaux sont transportés chaque année

En Europe, environ six millions d'animaux de ferme sont transportés à travers de nombreux pays ; ces transports durent souvent trois jours ou plus. Chaque année, près d’un milliard de volailles et 37 millions de bovins, porcs, moutons, chèvres, et équidés sont transportés à l’intérieur de l’Union européenne et vers les pays tiers, à des milliers de kilomètres, pour l’élevage ou l’abattage à l’arrivée.

La Cour des comptes européenne propose d'intégrer le coût de la souffrance animale dans le prix de la viande

La Cour des comptes européenne recommande de favoriser le transport de la viande plutôt que des animaux vivants. L'idée est de donner une valeur monétaire à la souffrance animale, de l'intégrer dans le coût du transport et in fine dans le prix de la viande (et pourquoi pas taxer les produits en proportion de leur empreinte carbone, notamment liée au transport, ce qui favoriserait la réindustrialisation et les circuits courts ?).

Transport d’animaux vivants : l’Europe veut « tarifier la souffrance »

Chaque année, des milliards d’animaux vivants sont transportés par voie maritime, aérienne ou ferroviaire dans l’Union européenne. Ces longs périples constituent « une source de stress » et ont « un impact négatif sur leur bien-être ». Les animaux souffrent « de la faim, de la soif, de la chaleur, du manque d’espace et de l’absence de repos ». Pour autant, aucune mesure n’est mise en œuvre depuis plus de quarante ans. C’est le constat dressé par un rapport de la Cour des comptes européenne publié le 17 avril 2023.

Entreprises - Transport routier de volailles vivantes - France

Entreprises - Transport routier de bétail - France

Les poulaillers géants se multiplient et inquiètent

Le projet de l'industriel de l'agroalimentaire "Duc" accueille 40.000 volailles par poulailler avec des nuisances environnementales. Il prétend répondre à des besoins alimentaires. Chaque poulailler va prélever une importante partie des réserves en eau qui sont basses. Duc envisage d'installer 80 poulaillers dans l'Yonne. Les agriculteurs doutent qu'il s'agisse encore d'agriculture.

Les soutiens publics aux éleveurs de bovins

L’élevage bovin représente une composante significative de l’agriculture française. En 2020, on dénombre 91 123 exploitations spécialisées en élevage de bovins (lait, viande et mixte) qui occupent 32,7 % de la surface agricole utile.
À raison de 4,3 Md€ d’aides publiques par an, l’élevage bovin demeure, de loin, l’activité agricole la plus subventionnée en France. Pour autant, le modèle économique des exploitations d’élevage apparaît fragile et sa viabilité reste dépendante du niveau élevé d’aides publiques.
En élevage allaitant, les causes de cette piètre performance économique tiennent non seulement aux faiblesses du modèle économique des exploitations, mais aussi à la difficile adaptation de la production aux évolutions de la consommation, ainsi qu’aux fragilités et au manque de structuration de la filière.
Ainsi, la présente enquête vise à inventorier et à chiffrer les soutiens publics apportés à l’élevage bovin et à en évaluer les résultats au regard des objectifs qui leur sont assignés.

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