Il ne faut pas effrayer la clientèle qui pourrait déserter le domaine skiable pour des horizons moins contaminants. Contamines est un nom pour le moins de circonstance au vu de la situation, tellement qu’on pourrait d’ailleurs croire à une mauvaise plaisanterie avec cette affaire de coronavirus qui vient couronner le nom de la localité, qui semblait comme prédestinée à accueillir ce virus passé en catimini dans la station sous passeport britannique. Question subsidiaire mais non dénuée d’intérêt en cette époque de fracturation tous azimuts : l’hôte britannique du coronavirus malgré lui, est-il un partisan du Brexit ou du maintien de la Grande-Bretagne au sein de l’Union européenne ? Un partisan du retrait de la Grande-Bretagne et de cette brèche ouverte dans l’Union européenne ne serait-il pas plus exposé au virus chinois de par la fracture causée et la fragilisation induite dans l’idée de l’Europe, et, ce faisant, ne représenterait-il pas plus un danger pour la bonne santé européenne qu’un partisan du maintien ? La question revêt toute son importance au vu des développements de la situation.
Montjoie, Saint-Denis ! Pas de panique ! La ministre de la santé, Mme Buzyn, dépêchée sur place en toute urgence est en tournée dans la station pour faire le buzz comme on dit, un buzz bénéfique pour le business du ski alpin en luttant contre la psychose latente virale qui risque de faire des ravages pour l’économie locale, car la phobie risque de faire boule de neige et la bonhomie de façade de Contamines-Monjoie pourrait fondre bien avant l’arrivée du printemps…
Gageons que le bagout sanitaire rassurant de Mme Buzyn suffira pour écarter cette menace qui risque de miner la saison de Contamines. Ce serait d’ailleurs peut-être l’occasion rêvée de remplacer le nom de la commune par quelque chose de moins suspect pour la salubrité publique, comme Vitamines-Monjoie par exemple, plus vitalisant…