NON A LA PLAGE PRIVEE DU SOFITEL DE PORTICCIO
par Jean-François Baccarelli,
L’alliance écologiste par la voix de son leader Jean François Baccarelli condamne et dénonce la publicité du groupe ACCOR sur les ondes radio qui annonce que le SOFITEL de PORTICCIO possède une plage privée et que leur établissement est un paradis dans l’eau.
Il en va de même sur leur site internet : Face à la Baie d'Ajaccio et aux Îles Sanguinaires, la Corse prête sa beauté privilégiée à l'hôtel et à son institut de thalassothérapie. « … Avec une vue imprenable entre ciel, mer et rochers, une petite plage privée où bronzer et nager en toute quiétude … »
Pour l’Alliance Ecologiste, il est inacceptable que le groupe ACCOR se targue de s’accaparer d’une partie du littoral corse.
Nous exigeons le retrait de cette propagande de la vente de notre littoral : Le SOFITEL de PORTICCIO ne possède pas de plage privée.
Il est inconcevable de voir dans les années à venir nos plages réservées au bon plaisir de quelques milliardaires (artistes, hommes d’affaires), ce qui nous priverait nous autres, fils de cette terre de la beauté, de notre île car il nous serait impossible d’accéder aux rivages gardés par des caméras de surveillance ou pire par des vigiles armés, et on sait de quoi ces gens-là sont capables ; Nous, Alliance Ecologiste, n’accepterons jamais le dictat de l’argent car le bien être des nantis n’est pas notre principale préoccupation.
L’Alliance Ecologiste tient à mettre en garde tous les corses et leur demande de rester très vigilants quant au devenir de notre île, car une fois que le mal est fait il est impossible de revenir en arrière. Ces menaces sur notre patrimoine ne sont pas le fruit de notre imagination, mais il y a des forces qui travaillent dans l’ombre pour s’accaparer notre littoral pour leur seule satisfaction au détriment de l’intérêt général. Nous serons toujours là pour faire barrage aux manœuvres malfaisantes qui n’ont pour seul but que de faciliter la vie de certains nantis quitte à nous parquer dans des réserves comme l’ont fait jadis les américains avec les indiens.
Nos rivages, nos plages nous appartiennent, les générations futures ne comprendraient pas que nous ayons autorisé la transformation de nos plages en allées bétonnées. Pour nos enfants, nous nous devons de défendre notre île et cela a n’importe quel prix. La bétonisation n’est pas une solution politique. La solution politique est de faire de la Corse la première île de Méditerranée où l’espace écologique est respecté de tous et où tous les corses puissent jouir du droit naturel de vivre libres sur leur terre.
Jean François BACCARELLI
Alliance Ecologiste