Pierre SALIS

Abonné·e de Mediapart

1 Billets

0 Édition

Billet de blog 9 septembre 2018

Pierre SALIS

Abonné·e de Mediapart

Lettre ouverte au Président de la République

vous y trouvez un intérêt pour vos lecteurs nous en serions heureux . pierre Salis

Pierre SALIS

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Monsieur le Président


La vie nous dit, pauvres de nous, pauvres de vous, pauvre de soi.
Face à l'infinie grandeur de l'univers, de petits hommes nous sommes, toujours en bascule entre
le bien faire et le mal faire.
Chacun de nous n'est qu'une infime parcelle de vie, qui s'agite devant les aléas de la vie, c’est
pourquoi Monsieur Macron, Président de la République aujourd'hui, sans le soutien de la
majorité des Français, demain vous ne serez plus rien, et l'histoire retiendra le négatif de votre
politique. Dans la griserie du pouvoir, souvenez-vous que le peuple est souverain, et quel que soit
le régime politique en place, il est faiseur de rois ou de présidents, et c'est lui qui au final, fait et
défait les pouvoirs établis, dans le drame parfois.
Sourd à la voix du peuple, vous êtes.
Puissiez-vous retenir les leçons de l’Histoire, Monsieur Macron, et, en tant que Président de
notre République, vous vous devez d'écouter et surtout d'entendre, en bonne intelligence,
Monsieur Macron, ce peuple que vous connaissez si peu, qui au-delà des urnes, s'exprime
aujourd'hui dans la rue, pour vous dire haut et fort, que vos réformes à marches forcées, injustes,
inégalitaires, et qui épargnent généreusement les plus riches, nous n'en voulons pas.
Il y a toujours des salopards en ce bas monde, qui au quotidien mangent leur soupe sur la tête
des plus pauvres, et qui de plus n'ont rien à foutre du devenir de la planète et de l'humanité,
pourvu que ce qu'ils font leur rapportent finances sonnantes et trébuchantes dans l'instant
présent, et cela vous le savez.
Pour alléger nos propos, pour un peu d'humour, voir ou revoir le film – la folie des grandeurs
– (c'est l'Or mon Seign'Or).
Par expérience, pour l'avoir côtoyé, vous connaissez très bien ce milieu-là, Monsieur Macron,
celui de la haute, très haute finance, dont votre politique nous dévoile que vous en êtes resté le
fidèle et grand serviteur.
Aujourd'hui, votre popularité s'effondre, Monsieur Macron, et vous en êtes le principal
responsable.
Il ne tient qu'à vous, pour qu'il en soit autrement.
Votre arrogance, votre suffisance, votre surdité, votre irrespect du peuple, en sont les causes
premières, et vos sourires charmeurs, ne cachent pas votre véritable personnalité.
Vous n'illusionnez que vous-même, Monsieur Macron.
Nous ne parlerons pas dans cette lettre, de votre équipe gouvernementale, laquelle docilement
en marche, est soumise à votre gouvernance autoritaire, premier ministre y compris.
Aujourd'hui, au regard de l'écologie, la démission de Monsieur Nicolas Hulot, est une sérieuse
remise en cause de votre politique. Merci à lui, pour sa courageuse décision.
Pour demain, il vous faut apprendre à aimer vraiment le peuple, Monsieur Macron. Pour celà, il
vous faut simplement vivre au présent en symbiose avec lui, près de lui, avec le coeur Monsieur
Macron, avec le coeur !
Entendez-vous, Monsieur Macron, cette désespérance du milieu populaire qui monte !
Prenons conscience
Si nous n'y prenons pas garde,
dans une société de plus en plus robotisée,
l'Homme finira par perdre son Humanité.
Hum…
Pas de doute, pour le peuple, vous n'êtes pas le bon Père Noël.
« Le, je vous aime
Le, je vous servirai
Avec amour »
Que vous adressiez à un peuple plein d'espérance, le jour de votre élection à la présidence de
notre République, n'auront étés que de belles paroles, trop grandes, trop fortes pour vous.
Sauf à être naïf, comment pourrions-nous vous croire, Monsieur Macron !
Dans votre politique, Ancien Monde et Nouveau Monde se mélangent, ce qui fait qu'au fond, rien
ne change, les injustices sociales avec de nouveaux habits sont toujours là, et les arrangements
financiers dans les coulisses de la confidentialité restent toujours les mêmes. Argent roi et
politique font bon ménage.
Au résultat final, vous ne faites pas mieux que vos prédécesseurs, vous faites simplement
autrement, pour faire pareil.
Comme disait quelqu'un dans le passé, « bonnets blancs et blancs bonnets », c'est toujours
d'actualité.
Nous avons bien conscience que de vous en dire plus ne servirait à rien, c'est pourquoi nous
arrêterons là notre lettre, que vous ne lirez probablement jamais. Dans le cas contraire, puisse
cette lettre vous fleurir l'esprit et vous toucher le coeur.
Demain nous dira ce qu'il en est…
En attendant, nous vous demandons de croire en notre respect le plus profond envers notre
République.


Dorina et Pierre Salis
(Inscrits citoyens du monde depuis 1984)

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.