Le ministre de l’éducation nationale a voulu mettre les points sur les i plutôt que les points médians dans une circulaire qui proscrit l’emploi de l’écriture inclusive. Retour d’expérience d’un professeur qui a vu arriver les points médians dans les copies de ses élèves, comme des punaises de lit qu’on découvre un beau matin (mais plutôt sympathiques quand elles ressemblent à ça : ˑ ).
« Son incuriosité devant une bibliothèque était presque totale. Il ne cherchait dans les écrits d’autrui que de quoi consolider ses positions. » (Gide, Journal, 1931) Le « biais de confirmation » est à la mode. J’y saute à pieds joints. J’ai entrepris de chercher un récit national dans des grammaires nationales, et je ne suis pas déçu. Grammaire nationale. Épisode 1.
Mediapart a lancé en janvier dernier un appel à témoignages sur le thème « covid et écologie ». Je ne me serais pas posé la question en ces termes et n'aurais pas écrit sur le sujet de cette manière sans cette stimulation, mais pourquoi pas.
Il faudrait lire beaucoup pour parler avec légitimité des stéréotypes de genre, de l’assignation de genre, des études de genre, de la non-binarité, du cisgenre et du transgenre qui sont des adjectifs encore privés de substantifs. Peut-être pour balayer tout cela d’un revers de main en accusant l’Université de s’être engouffrée dans des non-sujets, et les médias de les amplifier à qui mieux mieux.
Le 10 janvier 2021, Le Monde révèle que le sculpteur Laurent Faulon a porté plainte contre le plasticien Claude Lévêque, l’accusant de l’avoir abusé sexuellement entre ses 10 et ses 17 ans. La presse évoque une omerta, et l’omerta persiste.
« Toute contestation est verbale » (n’est que cela), lis-je dans Montaigne. Nous nous payons de mots. Nous faisons la liste de l’essentiel. Nous disposons des rubans de sécurité sur nos photos de profil.