Parmi les zones de propriétés rurales chevauchant des terres indigènes, 18,6 % sont actuellement destinées à l'élevage.
Sur ce total, 55,6 % sont occupés par des pâturages, soit 123.098,91 hectares, une superficie équivalente à la ville de Rio de Janeiro. Et 34,6 % des zones agricoles (18,6 %) qui chevauchent des terres indigènes sont plantées du seul soja, pour une superficie totale de 76.498,55 hectares, soit l'équivalent de trois fois la ville de Marseille, en France.
Comme l'a écrit ces jours-ci le citoyen engagé André Aroeira, spécialiste du secteur agraire, 20 % du Brésil est donc constitué de pâturages.
Et des données publiques indiquent qu'une gestion correcte des bœufs et du bétail permettrait de libérer 75 % de cette surface (15 % du Brésil) pour d'autres usages. Sans perdre un seul bœuf.
Cela suffirait à doubler l'ensemble de l'agro-industrie et de l'agriculture familiale et il resterait encore 3 % du territoire non occupé.
