REFONDATION REPUBLICAINE REVOLUTIONNAIRE : POURQUOI (1°) ?
Ce monde est à hurler !
J’ai donc conçu le projet - d’une ambition certes incroyablement présomptueuse, bien que de dimension raisonnable, puisque initialement circonscrite à la seule France, et volontairement empreint d’un empirisme accessible - de présenter les lignes de forces d’un autre mode d’organisation sociale … rien de moins.
S’agissant d’un « squelette », et non d’un mode d’emploi, il s’agit d’exposer chaque « os » non seulement à la curiosité, éventuelle, de tous mais aussi et principalement, pour chacun, de le charger de « chair » et d’animer l’assemblage résultant : un nouveau « corps social ».
Contribution limitée à l’essentiel, dépourvue de toute nuance, ce projet, né d’un cri, est structuré à partir des seules questions (les « entrées ») suivantes : POURQUOI ? QUOI ? OÙ ? QUI ? QUAND ? COMMENT ?. (le très basique «3Q2CPO »).
La question « COMBIEN ? », assurément non négligeable, et ses réponses, seront constamment évoquées de manière incidente en ce sens qu’elles ne feront pas l’objet d’un exposé –d’une « entrée »- distincte.
Dans un contexte communiquant centré sur l’image, l’apparence et la séduction il est devenu quasiment impossible de concentrer une réflexion sur la seule parole politique.
Dite ou écrite, la parole politique, désormais indissociée des codes de la parole « ordinaire », a cessé, de fait, de véhiculer la seule pensée de son auteur.
L’appétence médiatique, traduite en une fringale événementielle, totalement générée par les impératifs productivistes qui conditionnent son existence même, interdit - à tout le moins néglige de relayer (ce qui condamne avec la même efficacité) - l’expression d’une parole politique sereine impliquant dans sa formulation autant mise en perspective que convocation de l’Histoire.
Ces parasitages impliquent un recentrage rigoureux, dénué de concessions, afin d’extraire la parole politique du contexte consumériste et promotionnel dans lequel, formatée, elle se déploie actuellement.
C’est très précisément pourquoi il importe d’exprimer une parole politique hors de tout autre contexte que l’état du monde auquel elle entend s’appliquer.
Ce monde est à hurler !