REFONDATION REPUBLICAINE REVOLUTIONNAIRE : QUOI (1°)?
Ce monde est à hurler !
Croire en un possible changement institutionnel sans une révolution constitutionnelle relève de l’angélisme le plus pur.
Le processus électif, en dehors même du traitement qu’il subit (carte électorale), a démontré plus d’une fois son incapacité à refléter, dans un cadre démocratique, les valeurs républicaines majoritaires (pleins pouvoirs à PETAIN, LE PEN au second tour …).
Considérer le processus électif comme compatible avec la gestion des valeurs républicaines que ce soit par conviction profonde, parti pris où simple résignation ne dispense donc pas de s’interroger quant à son exercice.
L’indignité républicaine et démocratique que constitue le poids différentiel des électeurs dans l’exercice de leur prérogative électorale doit impérativement cesser. Le principe « un homme, une voix » est un préalable intangible à l’exercice de la démocratie.
Si la représentation du Peuple est vitale pour le maintien des valeurs républicaines, l’hyper activité législative en est le cancer et doit impérativement cesser.
La Loi, véritable règle du jeu social, parce qu’elle contraint, impose et condamne au nom du Peuple doit être votée par lui et lui seul et ne doit être ignorée de personne.
Cette évidence, en raison de la prolifération législative, est totalement inapplicable dans les faits. Très éloignée d’une quelconque réforme il s’agit ici de recréer les conditions de la vie sociale en rédigeant un texte stable fixant les interdits tant au plan pénal qu’au plan civil.
Ce texte, La Loi, doit être suffisamment clair, détaillé et accessible pour permettre à tous d’accéder aux règles du jeu social.
C’est ce seul dispositif qui permettra de donner un sens à ce que les représentants élus du Peuple ont transformé en un fatras grotesque, au nom d’une soit disante grandissante complexité des rapports sociaux (appréciation aussi artificielle que commode), qui a inexorablement conduit notre République Démocratique, devenue exclusivement discursive, à l’arbitraire fascisant que le Peuple vit au quotidien.
Tant qu’il ne sera pas possible pour tout un chacun de se reconnaître dans le principe fondamental d’une République Démocratique à savoir que « Nul n’est censé ignorer la Loi » aucune vie sociale ne sera satisfaisante. Jamais.
La nature du mandat électif, le rôle et la fonction des représentants du Peuple doivent être intégralement redéfinis.
Ce monde est à hurler !