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Roubaix...Élections municipales mars 2020... Roubaix... Élections municipales 2020...
Dans le nord de la France il y a une pauvre ville. C'est la plus pauvre du pays.
Elle est laissée à l'abandon avec ses 100 000 habitants.
La situation parait désespéré et l'horizon est sombre.
Et puis un certain jour, un jeune homme, Paul Zilmia, part en guerre contre cet état de fait.
Issu de la partie populaire de la ville, dès sa tendre jeunesse on le remarque comme un très bon élève, plus tard cela ne s'est pas désavoué. Un peu plus tard Paul obtient une forte bourse qui lui permet d'accéder à une grande école. Il réussit là encore, haut la main.
Au lieu de partir sous des cieux plus cléments, comme l'aurait fait n'importe qui, là où on lui offre une vie toute tracée avec salaires mirobolants, Paul Zilmia décide de rester à Roubaix, sa ville et de mettre ses acquisitions scolastiques au service de cette cité délaissée, de se battre pour la changer avec ses habitants.
La roubaisienne et le roubaisien sont, bien que de condition modeste, d'une humeur aimable, et ils aiment à échanger quelques mots dès que l'occasion s'en présente.
Il savent qu'en tant que citoyens on se moque d'eux et qu'en tant que personnes on les méprise, et ils ne cachent pas qu'ils le savent !
Cela commence à les agacer sérieusement !
Petit à petit, depuis trois ans, un groupe d'horizons très divers et de tous âges s'est formé autour de Paul Zilmia, avec les Insoumis, avec des militants associatifs, avec des anciens militants de partis de gauche, socialistes, verts, communistes, N.P.A. ou L.C.R. Et même des libertaires pur jus, sans doute sur leur fibre communaliste ! Ajouter à cela quelques autres jeunes gens sortant eux aussi de grandes écoles, des jeunes chômeurs, des travailleurs, des syndicalistes, des retraités, plusieurs artistes...
Quand on parle du Nord, des images de misères de toutes époques, se superposent.
Aussi après ces tristes flux il est difficile de parler de Roubaix, on vous répond immanquablement que vous êtes misérabiliste.
Et pourtant en quelques chiffres on atteint l'inimaginable, 44% d'habitants à moins de 1046 euros de revenu, seuil dit de pauvreté, plus de 30% de chômage catégories 1,2 plus les désinscrits abusifs. Il y a 11000 personnes au R.S.A.
On vit 3 ans de moins à Roubaix qu'ailleurs, est-ce à cause de cela que c'est la ville la plus jeune du pays ? Non c'est la mauvaise santé. Nombre d'habitants abandonnent leurs droits, devant la complexité toujours augmentée des démarches préliminaires.(allocations, santé...) Être pauvre devient un métier, faire valoir ses droits occupe à plein temps ! C'est ici, aussi qu'il y a le plus de distributions des restos du cœur, du secours populaire...
De temps en temps, on s'en inquiète et on déverse de l'argent sur la ville, mais il ne ruisselle jamais jusqu'aux poches de ses habitants, qui année après année sont toujours plus pauvres. (où va l'argent se demande-t-on ?)
On dépense beaucoup pour l'Image de la Ville, cela fait 25 ans qu'on jette l'argent par les fenêtres à tout va, pour récolter de l'or, vous allez voir ! On a rien vu !
Et des projets A.N.R.U. , servant surtout à reprendre le pouvoir par des démolitions sauvages, sur les quartiers que les habitants se sont malgré tout appropriés...
Et l'on taille un costume à la ville, les habits neufs de Roubaix...
Les habitants voient se qui ce fait, savent qu'on ne les écoute pas, il se désintéressent des politiques !
Ils savent eux qu'ils sont sur « Le Radeau de la Méduse », des naufragés à l'abandon .
Et Paul Zilmia, en réunissant toutes ces personnes autour de lui, réalise là un premier tour de force, il arrive, avec sa gentillesse et sa ténacité à réunir tout ce monde, autour d'une table, sans qu'il y ait de bagarre ! C'est l'union !
Des femmes et des hommes de bonne volonté.
Et depuis trois ans ils sont à l'action, de quartier en quartier, de rue en rue, de maison en maison, ils vont voir les gens, ils discutent, ils notent et à mesure ils définissent un programme issu de leur écoute. Un programme avec les habitants.
Et la ville laissée pour compte, ne reste pas insensible à ce regain d'intérêt et à chaque élection elle exprime son approbation, de plus en plus forte pour la tendance Paul Zilmia,
« Rendre la ville à ses habitants, et Décidez pour Roubaix. »
Il y a, ici, un frémissement, qui mérite qu'on s'y arrête, que l'on y réfléchisse un moment, que l'on se dise : « et si s'était possible ? » Si l'on pouvait ne serait-ce qu'un peu, faciliter la vie des gens de cette ville.
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