Une bonne terreur, une terreur vendable, doit être invisible, sournoise, sans grand effet réel discernable, et surtout sans contre mesure possible.
Ce qui fait peur, c’est ce qu’on imagine au loin, ou plus tard, et pas ce qu’on constate chez soi, maintenant.
La terreur la mieux vendue aujourd’hui, c’est le climat, pas le cancer, malgré leur bilan respectif.
Là on nous propose d’avoir peur d’un progrès technique, et surtout économique, dans la fabrication du « long monologue élogieux que ce monde tient sur lui-même ».
Les images comme les discours, des joueurs de flute, influenceurs politiques et commerciaux, vont pouvoir être produits directement, par des machines.
Rapidement, et surtout pour un cout modique, alors que jusqu’à présent, des armées de journalistes, de politiciens, de sociologues et d’artistes étaient payés, pour produire les berceuses et les chants de marche de la Marchandise.
Et il paraît même que se sera mieux fait !
Ca va coûter beaucoup moins cher, ça c’est plutôt une bonne nouvelle fiscale, mais il est à craindre que les économies dégagées ne soient pas directement déduites de nos impôts.
Il va falloir recycler l’immense armée des hypnotiseurs , et le coût de leur retraite sera payé par leurs victimes.
Mais sur le fond, ça ne va pas changer grand-chose, nous sommes depuis longtemps dans le conditionnement par le discours automatique, le mensonge et l’image bidonnée.
Ce qu’on devra désormais, répéter, en imaginant que ça vient de notre réflexion personnelle, sera simplement mieux fait.
Le Club va gagner en qualité.
Billet de blog 5 févr. 2023
Doit-on avoir peur de l’Intelligence Artificielle ?
Une nouvelle terreur structurante est proposée à la Classe Bavarde: L’automatisation du mensonge bureaucratique, qu’il s’agisse de discours ou d’image.
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