
La mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Abkeh, abattue mercredi par l’armée israélienne alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine, a suscité une onde de choc. Secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ), Anthony Bellanger craint qu’une fois l’émotion retombée, tout continue comme avant.
Shireen Abu Abkeh était une journaliste de terrain, parfaitement identifiable. La vedette de la chaîne panarabe Al-Jazeera portait un gilet siglé « presse » lorsqu’elle a été tuée par balle, mercredi 11 mai, alors qu’elle couvrait des affrontements à Jénine en Cisjordanie occupée. « C’est un drame, une consœur a été assassinée délibérément par l’armée israélienne », tonne Anthony Bellanger, secrétaire général de la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Aux côtés de Shireen Abu Abkeh, le journaliste Ali Al-Samoudi a également été touché par un tir. Il attribue sa blessure à l’armée israélienne, malgré le démenti des autorités. Le premier ministre israélien, Naftali Bennett, a suggéré que la journaliste avait succombé à un tir palestinien. Une position qu’Anthony Bellanger juge « tout simplement incroyable ». Quelques heures après cette déclaration, Benny Gantz, son ministre de la Défense, a fini par admettre : « Le tir est peut-être venu de notre côté, nous enquêtons. »
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