Lui est Juif israélien, elle, Palestinienne israélienne. De passage à Genève, les activistes Sally Abed et Alon-Lee Green expliquent les mécanismes des violences secouant leur pays ces dernières semaines, et mettent en garde sur la possibilité d'une nouvelle guerre
Lui est Juif israélien, elle, Palestinienne israélienne. De passage à Genève, les activistes Sally Abed et Alon-Lee Green expliquent les mécanismes des violences secouant leur pays ces dernières semaines, et mettent en garde sur la possibilité d'une nouvelle guerre Occultées par la guerre en Ukraine, les tensions entre Israéliens et Palestiniens ne cessent pourtant de grimper depuis le 22 mars avec la mort d'une vingtaine d'Israéliens et d'une trentaine de Palestiniens lors de divers épisodes de violences. Médiatisées par l'assassinat à Jénine, puis l'enterrement à Jérusalem de la journaliste palestinienne d'Al Jazeera Shireen Abu Akleh, elles font craindre un basculement vers une nouvelle guerre, après celle qui avait brièvement embrasé le pays en mai 2021. Une colère encore attisée par l'annonce de la construction de plus de 4000 nouvelles colonies en Cisjordanie la semaine dernière, quelques jours après que la justice israélienne a ordonné l'expulsion d'un millier de Palestiniens de Masafer Yatta, un hameau près de Hébron transformé en zone militaire. Décryptage de ces tensions avec Sally Abed et Alon-Lee Green du mouvement israélo-palestinien Standing Together, invités à Genève par l'association suisse B8 of Hope qui oeuvre pour le dialogue.
À quelques jours des 60 ans de l’indépendance de l’Algérie, le maire de Perpignan, Louis Aliot (RN), met à l’honneur l’Organisation armée secrète (OAS) et les responsables du putsch d’Alger pendant un grand week-end d’hommage à «l’œuvre coloniale».
Après l’abrogation du droit constitutionnel à l’avortement aux États-Unis, une question traverse le pays : d’autres droits, comme le mariage homosexuel et même les relations sexuelles entre personnes de même sexe, sont-ils désormais menacés ? Éléments de réponse.
Le gouvernement ukrainien a réclamé dimanche plus d’armes et de sanctions contre Moscou aux pays du G7, réunis en sommet en Bavière (Allemagne), à la suite de nouvelles frappes russes survenues à l’aube sur un quartier proche du centre de Kiev.
Depuis le début de l’invasion du pays par la Russie, 100 à 150 militants anarchistes et antifascistes ont rejoint les rangs des forces ukrainiennes. Certains ont même constitué un bataillon « anti-autoritaire » au sein de la défense territoriale, « pour protéger les populations et combattre l’impérialisme russe ».
Témoignage d'un militaire engagé en Algérie ayant participé à la pacification engagée par le gouvernement et ayant rapatrié les Harkis de la D.B.F.M en 1962
Dans un silence fracassant, excusez l'oxymore, les Algériens ont tu l'Algérie et sa guerre d'indépendance. Ils ne pouvaient plus en parler, des générations entières ont grandi dans le silence de leur père et de leur grand-père. Une mémoire calfeutrée derrière les non-dits omniprésents.
L’Algérie hante la France, tel un spectre chiffonné, sûrement autant que les Français obsèdent les Algériens. Malgré le travail déjà fait, il y a tant de vérités enfouies, tant de paroles non entendues qui font défaut et empêche de construire un récit collectif. Et surtout tant de rendez-vous à ne plus manquer. Pour participer à cette libération de la mémoire et de nos imaginaires, le Club vous propose un travail collectif pour honorer cette 60e année de paix.
Le 26 janvier, le président s’est adressé à des « représentants des pieds-noirs » pour « continuer de cheminer sur la voie de l’apaisement des mémoires blessées de la guerre d’Algérie ». Les souffrances des Européens qui quittèrent l’Algérie en 1962 ne sauraient être contestées. Mais certains propos laissent perplexes et ont suscité les réactions des défenseurs de la mémoire des victimes de l’OAS.