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Billet de blog 23 mars 2023

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Des manifestants lors de la mobilisation contre la réforme des retraites à Lyon, le 23 mars 2023. © Laurent Cipriani / AP

Les responsables politiques de gauche ont invité jeudi les Français à amplifier encore la contestation contre la réforme des retraites, Fabien Roussel appelant à « mettre le pays à l’arrêt », et Jean-Luc Mélenchon à « jeter toutes les forces dans la bataille ».
« J’appelle les Français, les militants communistes partout où ils sont, dans leurs entreprises, sur leurs lieux de travail, à participer aux grèves reconductibles, à tout faire pour bloquer l’outil de travail, à faire en sorte de mettre le pays à l’arrêt, y compris à participer au blocage des voies de circulation », a déclaré le chef des communistes Fabien Roussel dans la manifestation parisienne.
« Nous appelons à poursuivre le mouvement et à l’amplifier, de manière pacifique et non violente », a-t-il ajouté, estimant qu’il fallait « aller taper sur l’économie ».
Dans la matinée, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui participait à la manifestation marseillaise, a invité chacun à « jeter toutes ses forces dans la bataille » contre la réforme des retraites, et à « ne pas se laisser intimider ».
L’ex-candidat à la présidentielle a estimé que « le soi-disant essoufflement du mouvement n’aura pas lieu, (...) les gens ne céderont pas, même si vous leur parlez avec autant d’arrogance, ils ne baisseront pas le nez ».
Le leader de LFI faisait référence à l’intervention télévisée la veille d’Emmanuel Macron qui n’a donné aucun signe de vouloir retirer sa réforme des retraites.
Pour la cheffe des écologistes Marine Tondelier, qui défilait à Paris, « avec ce gouvernement c’est "marche ou crève". Nous on n’a pas envie de crever, alors on va continuer à marcher ».
« On va continuer à manifester en dénonçant des violences policières », a-t-elle ajouté, jugeant qu’Emmanuel Macron était assis sur une poudrière et n’avait « pas l’attitude d’un président de la République ».
« Certes », a-t-elle concédé, « depuis le 49.3, il y a des manifestations pas tout à fait déclarées, mais ça ne justifie en rien la répression policière qui est en train de s’abattre », a-t-elle dit, évoquant « de l’intimidation qui choque dans beaucoup de pays ».
Le député socialiste Jérôme Guedj a aussi dénoncé « un niveau de brutalité dans l’organisation de maintien de l’ordre qui n’est pas à l’honneur du gouvernement ».
A Limoges, la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, présente dans la manifestation, avant un meeting commun avec le chef des socialistes Olivier Faure jeudi soir, a souligné que « nous avons plus de monde que le 31 janvier et le 7 mars ». « Ce 23 mars va rentrer dans l’histoire », a-t-elle affirmé.
« Il n’y aura pas de retour à la normale avant qu’Emmanuel Macron ne cède », a-t-elle prévenu.
Olivier Faure a de son côté estimé qu’Emmanuel Macron n’avait « pas compris ce qui se passait. Il a juste réussi à mettre en colère ceux qui n’étaient pas en colère et à accentuer la colère de ceux qui l’étaient déjà ».
Dans une interview à Libération jeudi, il a appelé la gauche à « bâtir un projet de coalition » pour incarner « l’alternative » aux prochaines élections.
Fabien Roussel a également souligné que « nous faisons aujourd’hui la démonstration qu’il y a un espoir à gauche dans ce pays. Il y a aujourd’hui une majorité prête à gouverner », a-t-il dit, appelant à « la création d’une coalition gouvernementale de progrès » à gauche.

La suite sur https://nanterrereseau.blogspot.com/2023/03/800-000-manifestants-paris-280-000.html

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