
Rappelons, pour celles et ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Naftali Bennett est l'actuel premier ministre sioniste de l’État juif en cours de construction en Palestine occupée depuis au moins 1947 (le 29 novembre 1947, date du vote du plan de partage de la Palestine par l'Organisation des Nations unies) sinon depuis 1948 (le 14 mai 1948, date de la proclamation officielle de l'indépendance de cet État).
Naftali Bennett est donc le premier personnage politique de cet État érigé par la force et contre le droit international. Cet homme, parvenu au pouvoir grâce à une coalition hétéroclite mais fidèle dans son programme à toutes celles qui l'ont précédée, à savoir son opposition ferme et absolue à toute action visant à mettre en difficulté le régime d'apartheid qui caractérise l’État du soi-disant "peuple juif".
S'agissant toute action de ce type, Naftali Bennett ne sait plus où donner de la tête au point de perdre le nord.
En effet, dès l'ouverture de la réunion hebdomadaire de son cabinet de ce dimanche 23 janvier 2022, Bennett déclare que son gouvernement approuve l'allocation d'autres ressources pour combattre le BDS (le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions contre Israël), considérant que "l'antisémitisme à notre époque change de forme."
Cette n-ième déclaration tonitruante et mensongère d'un dirigeant sioniste à propos de la campagne mondiale BDS initiée par les composantes de la société civile Palestinienne me rappela une petite fable qu'on m'avait apprise à mon plus jeune âge. Sauf que ce n'est pas cette version-ci que je vous propose d'écouter mais celle de Tony Ross écrite en 1985.
Leçon à retenir: "A force de conjuguer l'antisémitisme à tous les temps, comme le font les dirigeants sionistes et leurs soutiens à travers le monde, ce réel danger risque de perdre toute sa signification historique.". Elle vaut en premier lieu à tous les membres de la communauté juive, de toutes nationalités, que la propagande sioniste cherche à fourvoyer.
Restons donc vigilants et vive le BDS !
Par Roland RICHA
Lundi, 24 janvier 2022
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Au loup !