France - Algérie: Quand l’armée française « pacifiait » au napalm
Parler de l’usage du napalm par la France durant la guerre d’indépendance, c’est revenir sur un déni d’État. À l’instar d’autres armes chimiques, ce produit a été utilisé en dépit des conventions de Genève dont Paris était signataire.
Parler de l’usage du napalm par la France durant la guerre d’indépendance, c’est revenir sur un déni d’État. À l’instar d’autres armes chimiques, ce produit a été utilisé en dépit des conventions de Genève dont Paris était signataire. S’il est difficile de dresser un bilan complet aujourd’hui, les témoignages sont là pour rappeler l’étendue de cette violence. Les autorités françaises le répèteront sans trembler : « Napalm rigoureusement proscrit et jamais employé opération militaire en Algérie ». Ce mensonge clairement affirmé par le ministre résidant Robert Lacoste en 1957 est répété sous la Ve République. Au quai d’Orsay, on assure ainsi que l’armée française « n’a jamais fait usage du napalm » et que « des instructions permanentes du haut commandement militaire français en Algérie interdisent l’emploi de ce produit ». Si la France ne peut reconnaître l’usage de cette essence gélifiée utilisée dans des bombes incendiaires, c’est que cette arme est proscrite par les conventions internationales dont le pays est signataire. Son usage viendrait en outre contredire la fiction de simples opérations de maintien de l’ordre menées dans l’Algérie française depuis novembre 1954.
Emmanuel Macron l’a décidé presque seul : l’audiovisuel public sera privé dès cette année des 3,2 milliards d’euros que lui rapporte cette ressource prélevée depuis 1948. Au nom du « pouvoir d’achat », le gouvernement s’apprête à faire peser de lourdes menaces sur les médias publics.
L’exécutif britannique veut changer le mode de financement du groupe audiovisuel public pour des raisons économiques et électoralistes. En janvier dernier, la ministre de la culture, Nadine Dorries, a expliqué vouloir mettre fin à la redevance, un système de financement qu’elle juge « obsolète ».
La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité.
[Rediffusion] Le droit à l'avortement n'est plus protégé constitutionnellement aux États-Unis. Comment s'explique ce retour en arrière, et que peuvent faire les militantes des droits des femmes et les démocrates ?
[Rediffusion] Marie-Claire Chevalier est morte le 23 janvier, à 66 ans. En 1972, inculpée pour avoir avorté, elle avait accepté que Gisèle Halimi transforme son procès en plaidoyer féministe pour la liberté de disposer de son corps. Pas facile d’être une avortée médiatisée à 17 ans, à une époque où la mainmise patriarcale sur le corps des femmes n’est encore qu’à peine desserrée.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant ».
Comment un Etat de droit peut-il remettre en cause le droit des femmes à choisir pour elles-mêmes ?
En revenant sur la décision Roe vs Wade, la Cour suprême des USA a rendu a nouveau tangible cette barrière posée entre les hommes et les femmes, et la haine qui la bâtit.