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Billet de blog 28 mars 2023

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« Bibi » reporte sa réforme de la justice

Occupation, colonisation, fascisme...

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Illustration 1
Une manifestante avec une pancarte représentant des photos de Benyamin Nétanyahou et le ministre de la Justice, Yariv Levin, lors d’un rassemblement contre le projet de réforme judiciaire à Jérusalem, le 27 mars 2023. © Photo Hazem Bader / AFP

Mobilisée depuis douze semaines contre la « réforme judiciaire » de Nétanyahou et son rêve de régime « illibéral », la société civile israélienne a reçu le renfort de nombreux militaires et de la centrale syndicale Histadrout. Lundi soir, le premier ministre a annoncé le report de l’examen du projet.
Benyamin Nétanyahou cherche à imposer une « réforme » judiciaire qui lui donnerait les pouvoirs d’un dictateur et transformerait Israël en régime illibéral, mais il a trouvé en face de lui, depuis douze semaines, une conjugaison d’oppositions inédites dans l’histoire d’Israël. Lundi, face à la montée de la contestation, le premier ministre a annoncé le report de l’examen du projet.
Dans une adresse télévisée après des consultations politiques avec certains partenaires de la coalition au pouvoir, il a annoncé que l’adoption définitive était reportée à la prochaine session parlementaire, qui doit s’ouvrir après les fêtes de la Pâque juive (du 5 au 13 avril). Il fait une pause et en échange, il accepte de financer la « garde nationale » réclamée par son ministre d’extrême droite de la sécurité, Itamar Ben Gvir. Et a appelé ses partisans à contre-manifester.
Depuis deux mois, la société civile a mené un combat d’une résolution et d’une ampleur historiques. Semaine après semaine, chaque week-end, les manifestants sont de plus en plus nombreux à occuper les rues, les places et les principaux carrefours. Des milieux d’affaires à l’université. Des artistes et intellectuels aux banquiers en passant par les défenseurs des droits de l’homme et les figures de proue de la diplomatie. Et des ingénieurs et techniciens de la « start-up nation » aux soldats chargés en principe de la défendre.
Oui, les militaires – ou plus exactement une partie des militaires israéliens – ont joué et continuent de jouer un rôle majeur dans cette insurrection pacifique de la société civile. C’est d’ailleurs le limogeage du ministre de la défense, Yoav Gallant, ancien commando naval devenu général des forces terrestres, qui a déclenché, dimanche soir, l’explosion de colère populaire qu’affronte aujourd’hui, le dos au mur, le premier ministre.

Suite sur https://assawra.blogspot.com/2023/03/israel-face-la-contestation-des.html

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