Une partie du personnel de l’hôpital psychiatrique Philippe-Pinel d’Amiens se mobilise depuis plus de deux mois pour protester contre la baisse du personnel et la fermeture de quatre services qui entraînent selon eux une « destruction » des soins. Un nouveau symptôme alarmant concernant l'état du système de santé en général, et plus particulièrement en psychiatrie.
Louis a frôlé la mort il y a 3 jours. Face aux mises en danger répétées de son fils et des passages aux urgences "éclair" avec depuis 3 mois absence systématique d'hospitalisation via le service des urgences psychiatriques, malgré mes demandes voire supplications, une mère écrit au directeur de l'Agence Régionale de Santé. Son courrier en date du 5 juin est toujours sans réponse !
Face à la pénurie médicale l'administration du Centre Hospitalier de Saint-Vallier dans le nord de la Drôme décide tout simplement de tirer le rideau du service d'accueil des urgences. Encore un évènement, quelles qu'en soient les hypothèses avancées, qui est le témoin de l'état de notre service public hospitalier.
Le caractère récurrent de cet avis donné par les psychiatres des urgences du service public pourrait être comique si la vie de personnes n'était pas en jeu. Dans cet article sont décrits deux cas qui illustrent parfaitement la situation intenable dans laquelle se trouvent mes collègues exerçant aux urgences et l'état désastreux de notre système de santé, autrefois tellement solidaire.
Les Centres Ressources Autismes sont des partenaires indispensables pour l'organisation des soins chez certains enfants souffrant de troubles du spectre autistique. Par ailleurs il est établi que les interventions précoces améliorent considérablement le pronostic évolutif. À Toulouse les familles doivent maintenant attendre une année avant d'avoir un rendez-vous !
La pénurie médicale est connue à Toulouse. Elle a été dénoncée par le président du conseil départemental de l'Ordre des Médecins l'an dernier. La psychiatrie semble particulièrement touchée par ce phénomène.
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