Faut-il que le journalisme français soit mal en point pour qu’il cède à la chasse aux sources de Mediapart dans l’affaire Cahuzac ! Rappel méthodologique et déontologique à l’usage des professionnels comme des citoyens sur ce devoir sacré : la protection des sources. Avec un détour par la guerre d’Algérie.
J’ai reçu à Alger, le week-end dernier, le treizième prix international Omar Aourtilane de la liberté de la presse. Ce prix porte le nom – transcrit également en Ourtilane ou en Ouartilane – du journaliste co-fondateur et rédacteur en chef du quotidien arabophone El Khabar, assassiné en 1995. En l’acceptant au nom de Mediapart, je l’ai dédié à l’amitié entre les peuples algérien et français.